« La meilleure réponse à ce qui reste de la présidence est le silence, parce que les propos qui émanent de ce qui est communément appelé le bureau de presse (de...
Actualités - CHRONOLOGIE
Le chef du PSP se déchaîne contre le « squatter de Baabda »
le 14 août 2007 à 00h00
Dans sa déclaration hebdomadaire à l’organe du Parti socialiste progressiste, al-Anba’, M. Joumblatt a répondu hier au palais de Baabda, qui avait lui-même commenté dimanche ses attaques contre le président Lahoud.
« La meilleure réponse à ce qui reste de la présidence est le silence, parce que les propos qui émanent de ce qui est communément appelé le bureau de presse (de Baabda) sont aussi bas que celui qui les exprime. L’état de fiasco politique total que vit le squatter du château est ce qui le pousse à rouvrir les blessures du passé et à retourner à l’époque douloureuse de la guerre. Alors que sa position était supposée lui permettre de faire entrer le Liban dans l’avenir, le voilà qui le noie dans le passé. Cet état de banqueroute politique nous rappelle certains de ses alliés – qui ont tellement honte de lui qu’ils ne lui accordent même pas le privilège d’une visite, une rencontre ou une photo –, dans la mesure où ceux-là aussi n’ont d’autre perspective que celle de rester prisonniers des complexes du passé, sans pouvoir regarder vers l’avenir », a poursuivi M. Joumblatt.
« Regarder vers l’avenir nécessite de posséder une vision radieuse, fondée sur le respect de la liberté, la diversité et la démocratie. Comment donc pourraient-ils prédire l’avenir, lui et ses alliés, alors qu’ils obéissent à des régimes régionaux répressifs et qu’ils prônent la culture de la mort, de la peur et de l’obscurantisme, et qu’ils distinguent entre l’ennemi sioniste historique et un autre qui se cache sous une prédication arabiste pour tuer et assassiner ? » a-t-il noté. « Le meurtre reste un meurtre, quel que soit celui qui tue. Il ne saurait y avoir d’assassin ennemi et d’assassin “frère” ! Le squatter du château, qui ravive la guerre et ses blessures, a oublié, ou fait mine d’oublier, que la réconciliation historique a eu lieu dans la Montagne avec le patriarche Sfeir, qu’elle est venue ouvrir une nouvelle page d’espoir et d’unité entre les Libanais. N’est-il pas celui qui a tenté de porter un coup à cette réconciliation en fomentant les incidents du 7 août, dont nous commémorions le souvenir il y a quelques jours et qui illustre son style répressif hostile à toute réunion interlibanaise ? » s’est interrogé Walid Joumblatt.
Et de conclure : « Cette réponse de ce qui est appelé le bureau de presse de la présidence de la République nous rappelle les éditoriaux de Techrine, du Baas et d’as-Saoura, organes qui s’expriment au nom du régime et qui déterminent l’orientation politique à suivre pour les plus petits alliés au Liban, afin qu’ils envahissent les tribunes et menacent les Libanais avec leurs fanfaronnades et leurs stupidités. Il n’y a pas de doute, le squatter du palais appartient, sans concurrence aucune, à l’équipe des petits aboyeurs, mais avec le grade de président de la République. »
Dans sa déclaration hebdomadaire à l’organe du Parti socialiste progressiste, al-Anba’, M. Joumblatt a répondu hier au palais de Baabda, qui avait lui-même commenté dimanche ses attaques contre le président Lahoud.
« La meilleure réponse à ce qui reste de la présidence est le silence, parce que les propos qui émanent de ce qui est communément appelé le bureau de presse (de...
« La meilleure réponse à ce qui reste de la présidence est le silence, parce que les propos qui émanent de ce qui est communément appelé le bureau de presse (de...
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