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Le gouverneur de la BCE inquiet des risques inflationnistes

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a insisté hier sur les risques d’inflation dans la zone euro et jugé les taux d’intérêt modérés, confortant l’idée que la BCE n’en a pas fini avec ses hausses. « Les risques inflationnistes sur le moyen/long terme restent orientés à la hausse », a-t-il déclaré. Après la dernière remontée des taux début mars, les taux sont « modérés » et non plus « bas », et la politique monétaire reste « plutôt accommodante », a-t-il réaffirmé. Ces déclarations « parlent d’elles mêmes », a-t-il estimé. Ces nuances apportées au message de la BCE début mars ont été interprétées comme une façon d’annoncer la fin prochaine du cycle de remontée des taux, entamé en décembre 2005, même si un nouveau durcissement des conditions du crédit est à prévoir. La BCE a procédé à sept tours de vis en quinze mois. Le principal taux est désormais à 3,75 % et de nombreux économistes parient sur un nouveau geste d’un quart de point au deuxième trimestre qui le hisserait à 4 %. M. Trichet a de nouveau mis en garde contre des hausses salariales très élevées, susceptibles d’entraîner une spirale inflationniste. Une nouvelle flambée des prix du pétrole présente aussi un danger pour la stabilité des prix à moyen terme, a-t-il souligné. Parallèlement, il a peint un tableau très positif de l’économie de la zone euro, jugeant les conditions réunies pour la poursuite d’« une croissance solide ».

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a insisté hier sur les risques d’inflation dans la zone euro et jugé les taux d’intérêt modérés, confortant l’idée que la BCE n’en a pas fini avec ses hausses.
« Les risques inflationnistes sur le moyen/long terme restent orientés à la hausse », a-t-il déclaré. Après la dernière...