Rechercher
Rechercher

Actualités

ÉNERGIE L’Algérie table sur 50 milliards de dollars de recettes pétrolières en 2006

L’Algérie table sur 50 milliards de dollars de recettes d’hydrocarbures sur l’ensemble de l’année 2006, a déclaré le président de l’entreprise publique Sonatrach, Mohammed Méziane, hier à la radio algérienne. « En fonction de l’évolution des prix du baril, nous escomptons 50 milliards de dollars (de recettes d’hydrocarbures) en 2006 », a déclaré M. Méziane, en marge de la « semaine de l’énergie », qui se déroule depuis samedi à Oran (ouest algérien). L’Algérie a exporté pour 45 milliards de dollars d’hydrocarbures durant les dix premiers mois de 2006, avait annoncé hier le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil. M. Méziane a par ailleurs indiqué que Sonatrach allait investir « 30 milliards de dollars ou plus » dans l’exploration pétrolière entre 2007 et 2011, pratiquement au même niveau que lors du quinquennat précédent. Les principaux axes de cet investissement sont l’ « élargissement des réserves en pétrole et gaz, l’adaptation du transport d’hydrocarbures et le lancement d’un programme pétrochimique d’une dizaine d’unités de taille mondiale », a-t-il précisé. Ces unités pétrochimiques, qui nécessitent d’importants capitaux, seront réalisées en « partenariat avec des groupes (étrangers) de taille mondiale » et sont destinées à desservir les « marchés européen, asiatique et américain ». M. Meziane a indiqué que selon les estimations de Sonatrach, l’Algérie recèlerait encore « 40 milliards de barils de réserves de pétrole, qui restent à découvrir ». L’Algérie est « inexploré, ou insuffisamment explorée », a-t-il dit, soulignant qu’elle « compte seulement 8,5 puits (explorés) au kilomètre carré, contre plus de 500 aux États-Unis dans la région de Houston (Texas) ». « Il reste beaucoup (de pétrole) à découvrir » en Algérie, a-t-il ajouté. M. Méziane a indiqué que Sonatrach s’intéressait aux « opportunités à l’étranger, notamment en Afrique », dans l’exploration, l’exploitation et la distribution d’hydrocarbures. Il a souligné que le régime fiscal pétrolier algérien « reste compétitif et attractif », malgré l’imposition à partir de août d’une surtaxe variant entre 5 et 50 % sur les surprofits des compagnies étrangères opérant en Algérie au-delà de 30 dollars le baril. « Notre système fiscal est attractif et compétitif par rapport à celui d’autres pays », a-t-il dit. Cette surtaxe doit rapporter 500 millions de dollars en 2006 et un milliard de dollars en année pleine en 2007. Le Trésor public algérien avait engrangé durant les 10 premiers mois de 2006 près de 26 milliards d’euros de fiscalité pétrolière, selon le ministre de l’Énergie.
L’Algérie table sur 50 milliards de dollars de recettes d’hydrocarbures sur l’ensemble de l’année 2006, a déclaré le président de l’entreprise publique Sonatrach, Mohammed Méziane, hier à la radio algérienne. « En fonction de l’évolution des prix du baril, nous escomptons 50 milliards de dollars (de recettes d’hydrocarbures) en 2006 », a déclaré M. Méziane, en marge de...