Le sort s’est encore fait malin. Anglais et Espagnols n’imaginaient sans doute pas se croiser au même stade de la compétition que l’an...
Actualités - CHRONOLOGIE
Chelsea-FC Barcelone : un volcan en fusion
le 22 février 2006 à 00h00
Volcanique la saison passée, l’opposition entre Chelsea et le FC Barcelone, deux des principaux prétendants au titre final, promet d’être à nouveau éruptive en match aller des 8es de finale de la Ligue des champions, aujourd’hui à Londres.
Le sort s’est encore fait malin. Anglais et Espagnols n’imaginaient sans doute pas se croiser au même stade de la compétition que l’an passé. Pour sûr le redoutaient-ils. Car, comme en 2005, une des meilleures équipes du continent s’arrêtera avant l’heure.
Appelés au calme, aucun des deux camps n’a encore versé dans les débordements excessifs connus la saison dernière. Exceptionnel, le match retour à Stamford Bridge avait rendu la parole au sport, après quinze jours de tensions acrimonieuses.
D’une tête sur corner, le capitaine de Chelsea, John Terry, avait effacé un but venu de nulle part du génie Ronaldinho pour qualifier les Londoniens (4-2). Le Barça, vainqueur à l’aller (2-1), avait été glacé par le sang-froid anglais et ses propres lacunes défensives.
« Vous vous rappelez toujours les pires choses, les plus dures et j’ai encore en tête les images du match de l’an passé à Londres, raconte Ronaldinho. Je ne veux pas que cela se répète cette année. »
Mais hors-champ, la partie n’avait pris fin qu’avec la suspension donnée par l’UEFA à Jose Mourinho, le manageur de Chelsea, pour avoir sous-entendu une possible collusion entre l’arbitre Anders Frisk et les Espagnols, à la mi-temps du match aller.
Pelouse indigne
L’arbitre suédois avait, lui, mis un terme à sa carrière après avoir reçu des menaces de mort de supporteurs anglais. Un climat qui pourrait rejaillir sur la rencontre de mercredi, même si chacun se retient de propos trop incendiaires.
« J’espère que les choses ne se passeront pas comme l’an passé, soutient ainsi Frank Rijkaard, le manageur des Catalans. Nous voulons laisser une bonne image. »
Les seules piques, venues d’Espagne, ont porté sur l’état de la pelouse de Stamford Bridge, proprement indigne. Jose Mourinho a répondu avec son sens aiguisé de la répartie aux insinuations selon lesquelles son club aurait délibérément laissé se dégrader sa pelouse, pour gêner les techniciens espagnols.
S’il est difficile de soutenir une telle accusation – les « Blues » comptent eux aussi quelques joueurs au toucher de balle onctueux –, le terrain pourrait ne pas être sans influence sur le résultat final.
Sans doute aussi car, contrairement à la saison dernière, le Barça reçoit cette fois au retour. Un élément peut-être clé pour départager deux équipes qui dominent quasiment sans partage leur championnat et semblent à leur sommet.
Cela même si Chelsea s’est montré récemment un peu moins rayonnant. Une déconcentration que Jose Mourinho attribue à l’absence de concurrence. Mais il est sûr que sa défense devra retrouver son autorité, en l’absence au milieu de Mickael Essien, suspendu.
Volcanique la saison passée, l’opposition entre Chelsea et le FC Barcelone, deux des principaux prétendants au titre final, promet d’être à nouveau éruptive en match aller des 8es de finale de la Ligue des champions, aujourd’hui à Londres.
Le sort s’est encore fait malin. Anglais et Espagnols n’imaginaient sans doute pas se croiser au même stade de la compétition que l’an...
Le sort s’est encore fait malin. Anglais et Espagnols n’imaginaient sans doute pas se croiser au même stade de la compétition que l’an...
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