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Portugal : Scolari peut partir s’il le souhaite

Le Brésilien Luiz Felipe Scolari peut quitter s’il le souhaite la tête de la sélection du Portugal, pays où il s’estime victime de discrimination, a assuré Gilberto Madail, président de la Fédération portugaise de football, cité dans la presse hier. « Je ne sais pas s’il (Scolari) veut partir ou non, a dit Madail à la radio publique RDP. La porte est ouverte s’il veut partir, il n’y a pas de problème. (...) Il a toujours été bien traité au Portugal et je ne comprends pas ce qu’il entend par là, je n’en ai aucune idée. » Interrogé pour savoir s’il pensait que Scolari pourrait être intéressé par le poste d’entraîneur du Real Madrid si l’éventualité se présentait, M. Madail a ajouté : « S’il va en Espagne, il sera également un étranger, il peut être certain de cela. » Scolari, qui a pris les rênes du Portugal en janvier 2003, a dit au journal O Jogo d’hier qu’il se sentait toujours un étranger au Portugal à cause de la façon dont le traite une partie de la presse. « Le peuple portugais m’a accueilli et me traite comme un des siens, a assuré Scolari, mais certains journalistes et éditorialistes ont toujours des attitudes racistes, ils utilisent encore des termes discriminatoires et certains ne se rendent même pas compte qu’ils sont dévalorisants. » Scolari, sélectionneur du Brésil vainqueur du Mondial 2002, a conduit le Portugal à sa première finale internationale (sans compter les sélections de jeunes) à l’Euro 2004, perdue (0-1) contre la Grèce à Lisbonne. Il avait dans la foulée prolongé son contrat jusqu’au Mondial 2006 malgré les offres de plusieurs grands clubs européens. Environ 80 000 Brésiliens vivent au Portugal, la plus importante communauté étrangère du pays selon des statistiques gouvernementales. Mais bien que lusophones, de nombreux émigrants du Brésil, colonie portugaise jusqu’au XIXe siècle, se plaignent de discrimination au Portugal, en particulier à l’embauche.
Le Brésilien Luiz Felipe Scolari peut quitter s’il le souhaite la tête de la sélection du Portugal, pays où il s’estime victime de discrimination, a assuré Gilberto Madail, président de la Fédération portugaise de football, cité dans la presse hier.
« Je ne sais pas s’il (Scolari) veut partir ou non, a dit Madail à la radio publique RDP. La porte est ouverte s’il veut partir,...