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Actualités - OPINION

Pourquoi un nouveau tracé est nécessaire

Comme l’image montre bien les choses, comme elle est utile ! Les multiples reportages télévisuels dans le « jurd » frontalier de l’Anti-Liban ou dans les dépressions du Nord suivent des escarpements que longent, quand ils longent, d’impossibles sentiers de chèvre. Une mère n’y reconnaîtrait pas ses petits. Va savoir où ça commence, va savoir où ça finit, ce qui est à toi et ce qui est à moi. Les Français avaient dessiné des lignes, des pointillés sur des cartes d’alors, qui n’avaient rien d’aérien ni de trop précis. Ces cartes, les deux états-majors, le libanais et le syrien, les ont encore. Et les ont encore retouchées ! Il y a donc de multiples différences et autant de divergences, voire de conflits, selon la superficie ou la profondeur contestées. Pour couronner le tout, et c’est le principal, il n’y a pas d’accord bilatéral définitif, paraphé. C’est donc juridiquement le flou. La seule règle respectée étant celle de l’usage et de la notoriété. Suffisante sans doute pour mettre Beyrouth, la cité, à l’abri d’une réclamation syrienne. Mais peut-être même pas suffisante, à en croire Bachar el-Assad, pour protéger Tripoli-l’Aromatisée de l’appétit virtuel syrien. L’intérêt de ce pays commande donc un tracé qui ne se limite pas à Chebaa, même s’il est préférable de commencer par là. Mais, il faut le souligner, indépendamment de toute considération de conjoncture, cette procédure ne servirait pas du tout l’intérêt objectif bien compris de la Syrie. Il ne faudrait donc pas s’étonner de la voir se dérober. Pour dérober une partie du Liban, après avoir dû rendre le tout. J. I.
Comme l’image montre bien les choses, comme elle est utile ! Les multiples reportages télévisuels dans le « jurd » frontalier de l’Anti-Liban ou dans les dépressions du Nord suivent des escarpements que longent, quand ils longent, d’impossibles sentiers de chèvre. Une mère n’y reconnaîtrait pas ses petits. Va savoir où ça commence, va savoir où ça finit, ce qui est à toi et...