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Le coup d’éclat d’Amélie Mauresmo

La victoire en finale du Masters, à Los Angeles, a été le point d’orgue de l’excellente saison 2005 d’Amélie Mauresmo, encore marquée du sceau de la régularité. Grande spécialiste du vin, la jeune femme a réussi une cuvée 2005 de très grande qualité avec, en primeur, le nouveau statut de première Française à remporter le Masters en venant à bout de Mary Pierce 5-7, 7-6 (7/3), 6-4 à l’issue d’une superbe finale 100 % française. Finaliste en 2003, demi-finaliste en 2004, Mauresmo, 26 ans, a encore brillé en Californie, battant de belle manière deux des trois filles qui la devançaient au classement mondial avant le tournoi (Kim Clijsters et Maria Sharapova). Et sa constance ne s’est pas uniquement manifestée sur cet ultime rendez-vous de l’année. Pour la troisième année consécutive, la Picarde termine parmi les 5 meilleures mondiales (n° 3). Depuis 2001, elle a toujours figuré dans le Top 10 en fin de saison. L’élève de Loïc Courteau a remporté quatre titres en 2005, dont un qu’elle avait déjà gagné l’année précédente, Rome, et un autre, Philadelphie, qu’elle s’est adjugé pour la troisième fois consécutive à la veille du Masters. « C’est vrai que cela fait plusieurs années que je suis constante à ce niveau, il y a longtemps que je suis dans le Top 5 », se félicite Mauresmo, qui a gagné au moins un titre tous les ans depuis 1999. Aux avant-postes toute l’année Physiquement épargnée, l’ex-n° 1 mondiale – pendant 5 semaines entre mi-septembre et mi-octobre 2004 – a été aux avant-postes toute la saison, commençant l’année par un troisième quart de finale consécutif à l’Open d’Australie, quelques semaines avant de disputer la première de ses sept finales 2005, chez elle à Paris, en février. Elle a ensuite attaqué le printemps par une demi-finale à Miami et poursuivi en mai avec son succès romain. Éliminée au 3e tour de Roland-Garros, Mauresmo a répliqué avec des demi-finales sur le gazon de Wimbledon, en juin, et sur dur à Toronto, en août. L’automne arrivant, son rythme ne s’est pas ralenti, avec un quart de finale à l’US Open perdu face à Mary Pierce, puis une nouvelle finale, à Filderstadt. Après quelques défaites et une pause, en octobre, pour recharger les batteries, Mauresmo repartait pour un extraordinaire été indien, à Philadelphie puis Los Angeles. La saison 2005 n’a donc rien à envier à 2004 même si, l’an dernier, Mauresmo avait occupé de manière éphémère le sommet de la hiérarchie et atteint les quarts de finale de 15 des 16 tournois qu’elle avait disputés. Avec un seul bémol cependant, le regret récurrent de ne pas connaître le succès dans les tournois du grand chelem. En partie à cause d’un mental friable au moment de conclure les matches importants contre des joueuses de son niveau, Mauresmo compte seulement deux demi-finales de grand chelem (Wimbledon 2004 et 2005) lors de ses 10 dernières participations aux quatre plus grands rendez-vous de l’année, contre 7 quarts de finale et une élimination au 3e tour. Si, en 2006, Mauresmo pouvait ajouter à sa régularité quelques coups d’éclat, à l’image du Masters, le trône de n° 1 ne serait, sans doute, pas loin.
La victoire en finale du Masters, à Los Angeles, a été le point d’orgue de l’excellente saison 2005 d’Amélie Mauresmo, encore marquée du sceau de la régularité.
Grande spécialiste du vin, la jeune femme a réussi une cuvée 2005 de très grande qualité avec, en primeur, le nouveau statut de première Française à remporter le Masters en venant à bout de Mary Pierce 5-7, 7-6...