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Échos de Syrie La livre se déprécie légèrement

Par Jihad YAZIGI La livre syrienne s’est légèrement dépréciée par rapport au dollar, début avril, à 55 livres syriennes pour un dollar, avant de regagner un peu de terrain. La Banque commerciale de Syrie vendait le dollar à 53,60 livres syriennes le 27 avril. La situation politique semble à l’origine de cette dépréciation d’environ 5 %. Les pressions internationales sur la Syrie ont augmenté ces dernières semaines, à la suite de l’assassinat de Rafic Hariri au Liban, y compris les menaces de l’Union européenne de geler l’accord d’association conclu entre Bruxelles et Damas. Les autorités syriennes ont rapidement réagi en déclarant que les fondamentaux du pays étaient bons et que la Banque centrale a les moyens de réagir à toute menace éventuelle sur la monnaie nationale. Le gouverneur de la Banque centrale, Adib Mayaleh, a contribué à apaiser les tensions en annonçant le 9 avril dernier qu’il envisageait de libéraliser le marché des changes et qu’une décision à ce sujet serait prise bientôt. Le ministère de l’Économie a de son côté annoncé le 12 avril que les banques privées étaient désormais autorisées à octroyer des crédits en devises aux importateurs des secteurs privés ou des secteurs mixtes (joint-ventures public-privé). Cette décision s’applique uniquement aux importations de matières premières ou de biens d’équipement, à l’exception des matériels de transport. Le mois dernier, la Banque centrale a autorisé la Banque commerciale de Syrie, la plus grande banque du pays, à financer les importations de la communauté d’affaires syrienne. La Banque centrale a la possibilité d’octroyer des prêts aux banques privées pour ces transactions spécifiques. En coopération avec : The syria report
Par Jihad YAZIGI

La livre syrienne s’est légèrement dépréciée par rapport au dollar, début avril, à 55 livres syriennes pour un dollar, avant de regagner un peu de terrain. La Banque commerciale de Syrie vendait le dollar à 53,60 livres syriennes le 27 avril.
La situation politique semble à l’origine de cette dépréciation d’environ 5 %. Les pressions internationales sur la Syrie ont augmenté ces dernières semaines, à la suite de l’assassinat de Rafic Hariri au Liban, y compris les menaces de l’Union européenne de geler l’accord d’association conclu entre Bruxelles et Damas.
Les autorités syriennes ont rapidement réagi en déclarant que les fondamentaux du pays étaient bons et que la Banque centrale a les moyens de réagir à toute menace éventuelle sur la monnaie nationale.
Le gouverneur de la...