« C’est merveilleux », tu disais, « Chou rah nombosset » !!!
Je me demande...
Mon Loul, ce n’est pas un cliché, crois-moi, quand je dis que le « paysage affectif » ne sera plus jamais le même sans toi...
Ennuyeuse la perspective d’avoir à continuer, sans ton regard espiègle et aigu sur les gens et la vie !
Cette vie que tu croquais goulûment, toi qui avais un appétit d’oiseau.
Ce feu qui t’animait quel que fût le sujet, ces positions réfléchies et mûries sur tout et tous ; que d’humour, que de verve et quelle passion, au quotidien !
Passion pour tes parents que tu couvais et protégeais comme tes enfants.
Ton père dont tu étais si fier et si admiratif, ton « role model ».
Ta maman, Joséphine-la-douce, pour qui rien n’était trop beau.
Nada, ta princesse, elle et toi « respiriez par le même poumon » disais-tu !
Henri le cartésien et la « magnifique » Carma, cette seconde sœur que la vie t’avait offert et que tu chérissais tant !
Tes neveux, ces chers enfants à qui tu ne cessais de prodiguer de l’amour, éperdument, persuadé que seul beaucoup d’amour leur permettrait d’affronter un monde qui commence dangereusement à en manquer.
Je n’oublierais pas Aïda, ta « Mata-Hari », ton « soldat inconnu » ! Tu as su adoucir ses derniers jours, et aimer, voire récompenser, ceux qui t’y ont assisté...
Te fréquenter était pour nous tous une leçon, au quotidien, d’optimisme, de tolérance, et surtout, d’amour. Au sens le plus large du mot.
Tu savais trouver des circonstances atténuantes à tous ceux qui pouvaient, peu ou prou, te blesser, blesser tes proches, tes amis. Tu disais « mais c’est pas grave ! », et avec ton adorable imitation de l’accent égyptien tu concluais toujours « ya habebti, eemelé tayyeb wérmi fil Nil » !!!
J’oubliais ta barbichette des dernières semaines, grise, horrible, à la Florent Pagny qui t’avait, toi l’inconditionnel de Sheila (!!!), séduit avec sa « liberté de penser ».
Libre, tu l’étais, nous le sommes tous, d’aimer ou de haïr.
Toi, tu avais pris la grave décision d’aimer tous, toujours, envers et contre tout...
Avec ton départ Loul, le monde va drôlement manquer de verve, d’humour et, principalement, d’amour !
Comme tu vas nous manquer !!!
Shirine ABDALLAH
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