Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

La première exclusion de Zidane déclenche passion et mobilisation

La première exclusion en Espagne de Zinedine Zidane, mercredi soir face à Séville en Coupe d’Espagne, a déclenché hier les passions tandis que les services juridiques du Real Madrid font feu de tout bois pour éviter son absence dimanche contre Valence en championnat. De la réaction excessive du directeur sportif du Real Jorge Valdano, qui a réprimandé l’arbitre dans les vestiaires à la mi-temps avant d’être éconduit par des policiers, aux commentaires indignés de la presse sportive, la première exclusion de Zizou, coqueluche des supporteurs madrilènes, animait les « tertulias » (débats) radiophoniques. L’histoire retiendra que l’arbitre de la rencontre Iturralde Gonzalez, mal conseillé par Rafa Guerrero, « le juge de ligne le plus célèbre au monde » selon la presse espagnole qui le crédite d’une longue série d’erreurs arbitrales, aura exclu Zizou avec un carton rouge direct, en cédant au cinéma du défenseur central sévillan Pablo Alfaro, aux dons certains de comédien. En fait, les arbitres n’ont vu que la fin de l’histoire : un coup de main au visage de Zizou à Alfaro, et le défenseur sévillan s’écroulant à terre comme s’il venait de se faire boxer par Mike Tyson. Auparavant, Alfaro, qui passe pour l’un des défenseurs centraux les plus rusés et retords de la Liga, avait multiplié les provocations, et avait même agressé Zizou d’un coup de coude à la tête, dans le dos de l’arbitre. Visiblement excédé et dans un jour sans, Zizou, qui avait déjà évité l’exclusion après un coup de pied au Brésilien Daniel Alves, s’est fait piéger au jeu du Sévillan et cela lui a finalement coûté un carton rouge direct. « Circonstances atténuantes » Considérant injuste la sanction, le Real Madrid a annoncé que ses services juridiques préparaient un recours devant le comité de compétition et devant le comité espagnol de discipline sportive. Les dirigeants du Real estiment qu’il existe « des circonstances atténuantes claires qui peuvent convertir le carton rouge en carton jaune » en raison de l’agression et des provocations initiales du joueur sévillan. Le Real s’appuyera sur le « casier footballistique » vierge de Zizou depuis son arrivée dans le football espagnol en 2001 pour atténuer la sanction, en sollicitant en outre la suspension provisoire de celle-ci, le temps de jouer le duel au sommet contre Valence dimanche soir. Le comité de compétition ne donnera un avis que demain matin. Ce sera un match crucial au stade Santiago-Bernabeu où le Real (1er avec deux points d’avance sur Valence) veut pouvoir compter sur son joueur vedette pour creuser l’écart en tête de la Liga face à son rival dans la course au titre. Qu’elle soit levée ou non, la sanction de Zidane continuera à faire couler beaucoup d’encre dans les prochains jours. « C’est certain que la sanction sera provisoirement levée et qu’il ne la purgera qu’en 2008 si besoin est », a commenté ironiquement l’Argentin d’Osasuna, Gerardo Damian Rivero, en allusion au pouvoir du Real, dans les médias et à la fédération, que les clubs modestes de la Liga contestent de plus en plus ouvertement.
La première exclusion en Espagne de Zinedine Zidane, mercredi soir face à Séville en Coupe d’Espagne, a déclenché hier les passions tandis que les services juridiques du Real Madrid font feu de tout bois pour éviter son absence dimanche contre Valence en championnat.
De la réaction excessive du directeur sportif du Real Jorge Valdano, qui a réprimandé l’arbitre dans les vestiaires...