Le grand ayatollah Sistani est devenu
la principale figure politique en Irak
le 17 janvier 2004 à 00h00
Le grand ayatollah Ali Sistani s’est imposé au fil des semaines comme la principale figure politique en Irak, vénérée par sa communauté qui est la plus importante du pays, mais aussi respectée et crainte par le Conseil de gouvernement et l’administrateur américain Paul Bremer.
La barbe grise, portant le turban noir des descendants du prophète Mahomet, le visage souriant, ce Marja (référence religieuse chez les chiites) vit reclus chez lui dans la ville sainte chiite de Najaf où il reçoit ses visiteurs, qui rapportent ses propos.
Âgé de 73 ans, il est né à Machhad (Iran) et à cinq ans il commence à apprendre le Coran puis poursuit ses études dans la ville de Qom avant de s’installer en 1952 à Najaf. Il étudie avec les plus importants maîtres chiites, notamment le grand ayatollah Aboul Qassem al-Khoï. À sa mort en 1992, il est choisi par ses pairs pour devenir un Marja, et se voit attribuer le titre de « grand » (Osma) ayatollah.
Il est considéré aujourd’hui comme le plus important des quatre Marjas irakiens. Malgré lui, il est en train de devenir l’unique représentant à la fois politique et religieux en raison de la faiblesse des partis politiques chiites.
Le grand ayatollah Ali Sistani s’est imposé au fil des semaines comme la principale figure politique en Irak, vénérée par sa communauté qui est la plus importante du pays, mais aussi respectée et crainte par le Conseil de gouvernement et l’administrateur américain Paul Bremer.
La barbe grise, portant le turban noir des descendants du prophète Mahomet, le visage souriant, ce Marja (référence religieuse chez les chiites) vit reclus chez lui dans la ville sainte chiite de Najaf où il reçoit ses visiteurs, qui rapportent ses propos.
Âgé de 73 ans, il est né à Machhad (Iran) et à cinq ans il commence à apprendre le Coran puis poursuit ses études dans la ville de Qom avant de s’installer en 1952 à Najaf. Il étudie avec les plus importants maîtres chiites, notamment le grand ayatollah Aboul Qassem al-Khoï. À sa...
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