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Actualités - CHRONOLOGIE

CHINE-USA Normalisation militaire sino-américaine malgré la persistance du contentieux sur Taïwan

La Chine et les États-Unis ont achevé de normaliser leurs relations militaires à l’occasion d’une visite à Pékin du chef d’état-major interarmes américain Richard Myers, mais la question taïwanaise reste un contentieux entre les deux pays. Près de trois ans après la collision entre un chasseur chinois et un avion espion américain au large de l’île de Hainan (Sud), le général Myers a été reçu avec tous les honneurs à Pékin. Il a aussi conduit la première délégation étrangère à visiter le centre de contrôle aérospatial de Pékin, qui a joué un rôle central pour le premier vol habité chinois, il y a trois mois. Le plus haut responsable militaire américain a qualifié sa visite de « très bonne », mais n’a pas caché que le différend sur Taïwan demeurait entier. « Les États-Unis se sont engagés à aider Taïwan à maintenir sa capacité de résister à l’usage de la force ou à la coercition pour résoudre ce problème », a rappelé le général Myers à l’issue d’une visite de deux jours. La Chine s’oppose aux ventes d’armes américaines à Taïwan, qu’elle considère comme une province rebelle. Le sujet a été soulevé par l’ancien numéro un chinois Jiang Zemin, qui dirige toujours l’armée, et a reçu hier, en tant que président de la commission militaire centrale, le chef d’état-major interarmes américain. La Chine s’oppose en particulier à l’organisation le 20 mars d’un référendum par le président taïwanais Chen Shui-bian pour demander à la Chine de retirer ses missiles pointés sur l’île. Lors d’une visite début décembre du Premier ministre chinois Wen Jiabao aux États-Unis, le président George W. Bush s’était déclaré opposé au référendum taïwanais, mais Chen Shui-bian a décidé de l’organiser quand même. La Chine considère que ce référendum est un pas de plus vers l’indépendance formelle de l’île, qu’elle veut empêcher à tout prix. Pékin a toutefois indiqué que la question taïwanaise ne devait pas faire obstacle à la normalisation des relations entre les deux armées, dont le principe avait été accepté par Jiang Zemin lors d’un sommet avec le président Bush fin 2002 au Texas. Dans cette perspective, le ministre chinois de la Défense, Cao Gangchuan, s’était déjà rendu aux États-Unis en octobre dernier. La visite à Pékin du général Myers fait également suite à la signature d’un accord entre les États-Unis et la Chine pour accroître leur coopération sur la non-prolifération nucléaire, la sécurité et la lutte contre le terrorisme.
La Chine et les États-Unis ont achevé de normaliser leurs relations militaires à l’occasion d’une visite à Pékin du chef d’état-major interarmes américain Richard Myers, mais la question taïwanaise reste un contentieux entre les deux pays.
Près de trois ans après la collision entre un chasseur chinois et un avion espion américain au large de l’île de Hainan (Sud), le général Myers a été reçu avec tous les honneurs à Pékin. Il a aussi conduit la première délégation étrangère à visiter le centre de contrôle aérospatial de Pékin, qui a joué un rôle central pour le premier vol habité chinois, il y a trois mois. Le plus haut responsable militaire américain a qualifié sa visite de « très bonne », mais n’a pas caché que le différend sur Taïwan demeurait entier.
« Les États-Unis se sont...