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Rugby Un coq baptisé Diomède rejoint le XV de France(PHOTO)

Un coq baptisé Diomède et dont les cocoricos sonnent comme des cock-a-doodle-doe avec l’accent australien est devenu le 31e membre de la sélection française pour la Coupe du monde.
L’animal n’a rien en commun avec les tristes volatiles que les supporters français lâchent, la patte tremblante et les plumes hérissées, sur les pelouses de Twickenham, Lansdowne Road ou Murrayfield.
« Diomède est un coq magnifique. C’est notre mascotte vivante », déclare le talonneur Raphaël Ibanez, capitaine de l’équipe de France lors de la Coupe du monde 1999.
« L’idée d’avoir une mascotte vivante est venue dans le bus en partant de Roissy. C’est un fermier australien, ancien joueur de rugby, qui nous l’a confié. »
Diomède est donc australien et nul ne peut préciser s’il a des parents français ou a résidé trois ans en France pour être sélectionné pour la Coupe du monde, comme le Néo-Zélandais Tony Marsh ou le Sud-Africain Brian Liebenberg. L’origine de son nom fait en outre l’objet de deux explications.
La première voudrait qu’il ait reçu le nom d’un héros grec de la guerre de Troie qu’Homère décrit dans l’Illiade comme un très valeureux compagnon d’armes d’Ulysse.
Entre autres exploits, Diomède a blessé au combat Aphrodite, déesse de l’Amour, et Ares, dieu de la Guerre, qui combattaient dans les rangs troyens déguisés en mortels.
La deuxième hypothèse, sans doute beaucoup plus vraisemblable, veut que le nom de Diomède ait été suggéré par Jo Maso qui pensait au joueur de football Bernard Diomède.
Le manager de l’équipe de France voyait en lui l’exemple de l’équipier parfait qui n’avait pas joué un match pendant la Coupe du monde 1998 mais avait accompagné ses partenaires jusqu’au titre.

Procès et spectacle
Dans ce cas, le problème est que Jo Maso s’est trompé et que Bernard Diomède, qui joue aujourd’hui à Ajaccio, a obtenu trois de ses huit sélections pendant la Coupe du monde 1999.
« Peu importe, nous n’allons pas changer son nom, » précise Ibanez.
Sélectionné de dernière minute, Diomède a rejoint l’équipe de France en milieu de semaine dernière et il ne lui a pas fallu longtemps pour transformer la vie de l’équipe.
« Chaque, soir, il y a un jury très officiel qui désigne avec beaucoup d’autorité trois nominés qui ont eu un comportement un peu particulier dans la journée, pas forcément négatif, » explique Ibanez.
« À l’issue de ces accusations, un joueur est chargé de s’occuper de prendre en charge Diomède toute la journée. »
La peine n’est pas de pure forme. « L’hôtel a mis à notre disposition une pièce pour notre mascotte. Le nominé doit changer sa literie, lui donner à manger, le sortir à l’occasion des entraînements. »
Peu enclin à dévoiler les petits secrets de l’équipe, Ibanez ne révèle pas l’identité de ceux qui ont été « condamnés » ni quel était leur « crime ».
Il précise en revanche que les trois nominés de la veille doivent chaque soir « en guise de gage produire un petit spectacle, une mise en scène. » « C’est la source de franches rigolades », ajoute-t-il.
Diomède, bien sûr, assiste au spectacle. Lundi, il a aussi assisté à l’entraînement de l’équipe de France sur la ligne de touche du Stade de Ballymore, au milieu des chasubles d’entraînement et des bouteilles d’eau.
« Vu la satisfaction du coq lorsqu’il débarque au Ballymore, on peut estimer que c’est une mascotte parfaitement heureuse, » souligne Ibanez.
« Tout le monde l’aime et je peux vous assurer qu’il ne finira pas en coq au vin même si nous ne gagnons pas la Coupe du monde. »
Un coq baptisé Diomède et dont les cocoricos sonnent comme des cock-a-doodle-doe avec l’accent australien est devenu le 31e membre de la sélection française pour la Coupe du monde.L’animal n’a rien en commun avec les tristes volatiles que les supporters français lâchent, la patte tremblante et les plumes hérissées, sur les pelouses de Twickenham, Lansdowne Road ou Murrayfield.«...