L’entretien a porté sur les derniers développements dans les territoires palestiniens. À l’issue de la rencontre, M. Fayçal a déclaré : « Le peuple palestinien ne peut pas rester silencieux face à l’escalade dans les agressions israéliennes et aux pressions américaines qui visent à imposer une trêve unilatérale et un retour au calme, à condition de démanteler l’infrastructure de la résistance palestinienne. »
« Les agissements provocateurs d’Israël, notamment les attentats quotidiens, le maintien en détention de prisonniers et la poursuite de la construction du “mur de séparation”, ne peuvent être confrontés que par des représailles fermes de la part de notre peuple et de ses cellules (de résistance) », a indiqué le cadre du FDLP, en faisant assumer à l’État hébreu « la responsabilité de ses agressions ».
M. Fayçal a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de « faire face à l’hostilité israélienne et à la partialité américaine par le biais d’un dialogue national, global et profond, en faveur de la mise en place d’une direction politique nationale et unie qui regrouperait toutes les cellules et garantirait la participation de tous à la prise de décision ». Cette direction collégiale aurait « un programme politique commun pour renforcer le front interne au niveau de la résistance et de l’intifada face au colonialisme et à l’occupation, et couper court aux tentatives du gouvernement Sharon de semer la discorde dans les rangs palestiniens », a-t-il souligné. « Ainsi, pourrons-nous arracher nos droits, à travers l’édification d’un État palestinien indépendant, avec Jérusalem pour capitale, et le retour des réfugiés », a-t-il ajouté.
Et d’insister sur « l’unification de tous les efforts arabes pour faire face au projet israélien et contrer les provocations qui visent Jérusalem et ses habitants ».
Il a enfin soulevé la question de l’interdiction de l’acquisition de biens-fonds par les réfugiés palestiniens, plaidant en faveur de l’annulation de la loi en ce sens votée par la Chambre et réclamant le respect des droits humanitaires, économiques et sociaux des réfugiés, « qui sont attachés au droit au retour, conformément à la résolution 194 du Conseil de sécurité de l’Onu ». Un mémorandum consacré à cette question a été remis par la délégation au métropolite de Beyrouth.
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