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Actualités - CHRONOLOGIE

Procès de Chiraz : trois juifs iraniens avouent avoir espionné

Trois juifs iraniens ont avoué lundi s’être livrés à des activités d’espionnage au profit d’Israël, mais deux l’ont fait, selon leur avocat, de façon indirecte «pour rendre service» à leur communauté. La quatrième audience du procès de 13 juifs iraniens au tribunal révolutionnaire de Chiraz s’est tenue à huis clos malgré la requête de la défense. Seuls trois accusés ont comparu lundi, pour lesquels s’étaient déplacés quelques membres de leurs familles, qui se sont dits «humiliés et indignés» de cette affaire. Un rabbin d’Ispahan (centre) Chahrokh Paknahad a confirmé dans des «aveux télévisés» avoir espionné pour Israël et déclaré avoir créé un réseau dans sa ville à cet effet. «Oui, j’ai adhéré à un réseau d’espionnage, j’ai aussi ramassé des informations pendant la guerre Iran-Irak, j’ai créé un réseau à Ispahan et j’ai collaboré avec l’État d’Israël», a-t-il dit à la télévision. Le rabbin a expliqué que ses activités consistaient à «chercher de nouveaux adhérents et mener des opérations subversives», sans autre précision. «Ma famille n’était pas du tout au courant. Tout ce que nous faisions était secret. Nous profitions de personnes juives qui étaient liées à des musulmans, pour avoir des informations», a ajouté le rabbin. Les deux autres accusés ayant comparu ont admis un «espionnage indirect», mais selon un des avocats de la défense, Me Ismaël Nasseri, également porte-parole de la défense, «ils ne peuvent en aucun cas être considérés comme des espions», a-t-il dit aux journalistes. Selon Me Nasseri, Ramin Farzam, 26 ans, parfumeur à Téhéran, a «admis» que lors d’un séjour de cinq mois en Israël, il avait «reçu une formation, pour laquelle il avait reçu 2 000 USD». Mais, «il ne s’est pas livré à l’espionnage, il n’a rien fait. À la rigueur, on peut dire qu’il n’a pas respecté son pays, mais il n’a en rien été espion», a ajouté l’avocat, qui a demandé «la libération et l’acquittement» de son client. Le procès reprendra mercredi.
Trois juifs iraniens ont avoué lundi s’être livrés à des activités d’espionnage au profit d’Israël, mais deux l’ont fait, selon leur avocat, de façon indirecte «pour rendre service» à leur communauté. La quatrième audience du procès de 13 juifs iraniens au tribunal révolutionnaire de Chiraz s’est tenue à huis clos malgré la requête de la défense. Seuls trois accusés...