Actualités - OPINION
Notre ami Khalil el-Khoury
Par HELOU Charles, le 25 mars 2000 à 00h00
Je l’ai connu dans son enfance. Fils du président Béchara el-Khoury et de Laure Chiha, il avait déjà des réponses qui déridaient ses parents. Un jour, mis en pénitence dans une des chambres de la maison, il avait pleuré longtemps puis il s’était tu. À sa mère qui l’interrogeait à travers la porte et qui lui disait qu’il avait bien fait de s’arrêter, il avait répondu : «Non, je ne fais que me reposer». Plus tard encore, il avait des déclarations plaisantes, puis l’âge nous a fait prendre, lui et moi, des réponses plus appropriées. Il a été pour moi un excellent ministre dans le dernier ministère de ma présidence. Je le voyais parfois à Paris. Il m’invitait de l’avenue Marceau où il n’avait changé que d’étage. Ses invités : de très importants directeurs de journaux, des députés, des personnages de la haute société. Avec sa chère épouse Danielle Haddad, il avait l’hospitalité la plus large. C’était l’un des meilleurs historiens du Liban et l’un des meilleurs hôtes de la société libanaise et française. On le savait en excellentes relations avec le prince de Monaco qui l’appréciait beaucoup. Il était un excellent père de famille et dans les conversations, il était un charmeur. Que Mme Khalil el-Khoury, ses enfants, son frère Michel et sa sœur Huguette veuillent bien accepter mes très sincères regrets.
Je l’ai connu dans son enfance. Fils du président Béchara el-Khoury et de Laure Chiha, il avait déjà des réponses qui déridaient ses parents. Un jour, mis en pénitence dans une des chambres de la maison, il avait pleuré longtemps puis il s’était tu. À sa mère qui l’interrogeait à travers la porte et qui lui disait qu’il avait bien fait de s’arrêter, il avait répondu : «Non, je ne fais que me reposer». Plus tard encore, il avait des déclarations plaisantes, puis l’âge nous a fait prendre, lui et moi, des réponses plus appropriées. Il a été pour moi un excellent ministre dans le dernier ministère de ma présidence. Je le voyais parfois à Paris. Il m’invitait de l’avenue Marceau où il n’avait changé que d’étage. Ses invités : de très importants directeurs de journaux, des députés, des...