Actualités - CHRONOLOGIE
Rugby - Tournoi des Six Nations France-Angleterre pour une suprématie
le 01 mars 2002 à 00h00
Bernard Laporte, l’entraîneur du XV de France, attend beaucoup du match du Tournoi des Six Nations contre l’Angleterre, samedi, au stade de France. Entre les deux rivaux – qui ont tous deux battu les champions du monde australiens, et les Sud-Africains à l’automne et qui restent sur cinq victoires consécutives –, la suprématie sur le Vieux Continent et peut-être même dans le monde est en jeu. La France n’a pourtant plus battu le XV de la Rose depuis 1998. La saison dernière, elle avait été humiliée à Twinckenham, 48-19, après avoir mené 16-13 à la mi-temps, et en 2000, les Anglais s’étaient imposés 15-9 au Stade de France. «Ce match, c’est une étape et un bon examen. On peut en tirer beaucoup d’enseignements, positifs j’espère. L’Angleterre est une équipe en position de leader dans le monde, certainement une des meilleures», reconnait le sélectionneur. «Mais ils n’en sont pas arrivés là par hasard. Ils ont un bon niveau d’organisation depuis quatre ans. Ils ont défini une politique sportive, c’est une entreprise. Bravo !», a-t-il ajouté en regrettant que les Français ne bénéficient pas des mêmes conditions de préparation que leurs rivaux. «On a besoin d’être ensemble plus de temps. La France est la seule équipe majeure au monde dont les joueurs ne sont pas suffisamment ensemble». « Ils devraient gagner » Pour autant, le sélectionneur ne part pas vaincu d’avance, connaissant les forces et les faiblesses des deux équipes. «L’ouvreur Jonny Wilkinson est déterminant. Il a une vision extraordinaire du jeu. C’est un très gros joueur, tout comme (le demi de mêlée Kyran) Bracken», prévient-il. «La clé sera de savoir qui prendra le ballon. Contre l’Angleterre, il faut être efficace. Il faut plaquer les 80 minutes, les faire tomber, aller aux chevilles, aux genoux pour casser leur mouvement. Si tu veux écarter le jeu, il faut être premiers au ballon». «Cela permet d’impliquer plus de joueurs anglais dans la tentative de le récupérer et ainsi, on a plus de joueurs libres pour attaquer». Cette confrontation verra le retour dans l’équipe de France de Fabien Galthié, son capitaine et demi de mêlée, qui avait manqué les deux premières rencontres du tournoi, contre l’Italie et le pays de Galles. Victime d’une entorse au genou, le joueur du stade français ne bénéficiera pas d’un retour en douceur au stade de France et il le sait. «L’Angleterre c’est un excellente équipe, très confiante. Et s’ils sont les meilleurs (au monde), ils devraient gagner», a conclu Galthié, tout en laissant entendre que la France est capable d’un exploit. «Le match de Twinckenham, c’est du passé. Samedi, c’est une autre rencontre. On n’était pas contents du résultat du 2001. Il faut s’améliorer. On doit être très bons dans chaque secteur du jeu».
Bernard Laporte, l’entraîneur du XV de France, attend beaucoup du match du Tournoi des Six Nations contre l’Angleterre, samedi, au stade de France. Entre les deux rivaux – qui ont tous deux battu les champions du monde australiens, et les Sud-Africains à l’automne et qui restent sur cinq victoires consécutives –, la suprématie sur le Vieux Continent et peut-être même dans le monde est en jeu. La France n’a pourtant plus battu le XV de la Rose depuis 1998. La saison dernière, elle avait été humiliée à Twinckenham, 48-19, après avoir mené 16-13 à la mi-temps, et en 2000, les Anglais s’étaient imposés 15-9 au Stade de France. «Ce match, c’est une étape et un bon examen. On peut en tirer beaucoup d’enseignements, positifs j’espère. L’Angleterre est une équipe en position de leader dans le monde,...
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