Développement Nouveaux prêts bonifiés de la BEI au CDR

Les pourparlers en cours entre le directeur général du financement extérieur à la Banque européenne d’investissement (BEI), Jean-Louis Biancarelli, et le président du conseil d’administration du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), Jamal Itani, ont abouti à l’octroi de nouveaux prêts bonifiés destinés à financer une série de projets intéressant les secteurs public et privé. Les deux hommes, selon un communiqué publié samedi par le CDR, ont procédé à un examen approfondi des projets en cofinancement avec la BEI, surtout au niveau du projet d’adduction d’eau potable aux régions de Tripoli, Akkar et Batroun. Ce projet a été financé par la BEI à hauteur de 60 millions d’euros. Les préparatifs en cours pour la construction d’un réseau de collecte des eaux usées et leur traitement à Tripoli au financement duquel la BEI participe à hauteur de 100 millions d’euros ont été également évoqués, ainsi que la réfection du tronçon de l’autoroute entre Tabarja et Chekka et certains travaux complémentaires à l’aéroport international de Beyrouth. La réunion a aussi servi à une revue d’une série de projets à venir au niveau du secteur des transports, notamment l’extension du port de Tripoli qui sera financée par la BEI à hauteur de 45 millions d’euros. La signature de cet accord se fera à Bruxelles, lors de la visite de M. Itani, début mars prochain, à la capitale belge. Le financement de plusieurs autres projets d’infrastructure étaient également à l’ordre du jour de la réunion, notamment la construction du tronçon Chtaura-Masnaa de l’autoroute arabe, le tronçon de l’autoroute Mina-Beddaoui à Tripoli et le traitement des eaux usées à Beyrouth et Tripoli. Les deux hommes sont aussi parvenus à un accord sur le financement des secteurs touristique (30 millions de dollars) et industriel (30 millions de dollars) qui consiste à accorder des prêts bonifiés étalés sur une période de dix ans et renouvelables annuellement. Le financement d’un projet d’adduction d’eau potable et de traitement des eaux usées au Liban-Nord dont le coût s’élève à 100 millions de dollars a également été évoqué.