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Actualités - CHRONOLOGIES

Une maladie aux symptômes - trompeurs

Le parkinson est une maladie caractérisée par l’association d’un tremblement, d’une raideur dans le corps et dans les muscles et d’une lenteur des mouvements. Ces troubles sont dus à une dégénérescence de la substance noire du cerveau. «Les cellules, dont l’activité principale consiste à sécréter la dopamine (substance qui contrôle les gestes), dégénèrent», explique le Dr Paul Bejjani, neurologue et directeur du Centre de parkinson et des troubles de mouvement à l’hôpital Notre-Dame des Secours, à Jbeil. «Le malade n’est pas paralysé, mais il souffre d’une lenteur extrême qui touche à la fois les gestes, la parole, la pensée et la marche». Un traitement substitutif qui consiste à redonner de la dopamine va améliorer donc l’état du patient. Au cours des premières années (trois à huit années, voire dix, selon les cas), le malade se sent bien et reprend sa vie normale. Il vit dans une «lune de miel». «Cette période révolue, il commence à ressentir les effets secondaires des médicaments administrés à fortes doses, souligne le Dr Kamal Kallab, neurologue. Ceux-ci se traduisent essentiellement par des mouvements anormaux involontaires». Les médicaments ne peuvent être réduits sinon le patient sera bloqué : il ne pourra plus bouger, marcher, manger, etc. Il rentre dans la phase appelée «mariage de raison». «C’est une maladie inéluctablement progressive», précise le Dr Bejjani qui ajoute : «À partir du moment où nous trouvons une difficulté à ajuster correctement les médicaments nous proposons la chirurgie». Les causes réelles de la maladie de parkinson demeurent ignorées, mais «il existe une composante génétique héréditaire familiale dans moins de dix pour cent des cas», note-t-il. C’est une maladie qui touche toutes les tranches d’âge, mais le risque d’en être atteint augmente à partir de l’âge de 50 ou de 60 ans. Au Liban, le nombre de personnes atteintes de cette maladie n’est pas déterminé, mais selon la prévalence mondiale qui est égale à un pour mille, ce nombre est estimé à trois mille malades environ. En ce qui concerne les symptômes, le Dr Bejjani indique que «le début de la maladie peut être très insidieux» . La personne peut présenter des symptômes qui peuvent être pris pour une dépression (lenteur à parler) ou un rhumatisme (raideur dans la marche ou au niveau supérieur du bras, douleur à l’épaule). «Le balancement des mains à la marche est lui aussi indicateur du début de la maladie, ou encore la diminution du volume de l’écriture, notamment à la fin de la phrase», conclut-il. Ces signes peuvent survenir avant même l’apparition de la raideur ou du tremblement.
Le parkinson est une maladie caractérisée par l’association d’un tremblement, d’une raideur dans le corps et dans les muscles et d’une lenteur des mouvements. Ces troubles sont dus à une dégénérescence de la substance noire du cerveau. «Les cellules, dont l’activité principale consiste à sécréter la dopamine (substance qui contrôle les gestes), dégénèrent», explique le...