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Actualités - CHRONOLOGIES

La France se défend de snober - les Jeux de la francophonie

La France a réfuté les accusations, formulées par le directeur général du comité organisateur, le Canadien Rhéal Leroux, selon lesquelles elle snoberait les Jeux de la francophonie qui se tiennent actuellement au Canada. La délégation française a vivement réagi aux propos de Leroux, directeur général du comité organisateur des IVe Jeux de la francophonie qui a accusé notamment la France de ne pas avoir envoyé à Ottawa ses meilleurs athlètes et de «snober la compétition, notamment en athlétisme». «Bien que la France ait une importante délégation en athlétisme, je dois dire que quelques stars qu’on aurait voulues (aux Jeux) snobent l’événement. Et ça, on le regrette», a lancé Leroux en conférence de presse dimanche. Pierre Albertini, le chef de la délégation française a passé outre la ligne de conduite fixée dimanche matin en réunion, qui était de ne pas commenter l’affaire. «Mon rôle n’est pas d’alimenter la polémique, mais quel est le problème ? En tant qu’organisateur, Rhéal Leroux est, disons, un peu déçu de l’équipe de France que nous lui présentons», a-t-il dit. «Je comprends que tout organisateur, dans sa logique budgétaire et financière, quel que soit le moment venu et quelle que soit la compétition, souhaite avoir des stars sur son plateau et, si possible, à moindre prix. Mais, la réalité du sport n’est plus celle-là. Et, encore moins, celle des Jeux de la francophonie». Albertini, ancien judoka et longtemps président de la Fédération française de tennis de table, a donné sa définition de cette compétition internationale francophone, qui regroupe des athlètes et des artistes de 52 pays. «Les Jeux de la francophonie, c’est un rassemblement de la jeunesse, de l’expression sportive et culturelle. Pour cette jeunesse, ces Jeux sont préparatoires à une aventure d’excellence de plus haut niveau. Ce n’est pas de réunir des champions du monde de tous les sports et tous les arts représentés». Les Jeux d’Ottawa, pas des « championnats du monde » Albertini a rappelé que les Jeux de la francophonie étaient bien loin du calibre de championnats du monde d’athlétisme ou de grands tournois de football, soulignant que les athlètes d’élite préparaient actuellement les championnats du monde de judo et d’athlétisme qui doivent avoir lieu sous peu. La délégation française, secouée par cette attaque, a rappelé que la sprinteuse Marie-José Pérec (vainqueur du 200 m en 1989) et le judoka David Douillet (vainqueur de la catégorie +95 kg en 1994), en leur temps, ont participé aux Jeux de la francophonie. À l’époque, ils étaient encore de jeunes inconnus. «En plus, au moment même où je lis les propos de Rhéal Leroux, je vois la France remporter trois médailles d’or et une médaille de bronze, sur quatre décernées dimanche soir lors de la première journée du tournoi de judo. À mon avis, c’est notre meilleure réponse d’autant que notre équipe est, disons, notre troisième équipe. Gagner n’est pas la chose la plus importante. Gagner, c’est la seule chose importante. Nous ne sommes pas là pour faire de la figuration».
La France a réfuté les accusations, formulées par le directeur général du comité organisateur, le Canadien Rhéal Leroux, selon lesquelles elle snoberait les Jeux de la francophonie qui se tiennent actuellement au Canada. La délégation française a vivement réagi aux propos de Leroux, directeur général du comité organisateur des IVe Jeux de la francophonie qui a accusé notamment la...