Actualités - OPINIONS
Une caractéristique commune entre le lecteur et nous
Par DAHROUGE HALA, le 04 mai 2001 à 00h00
Je m’adresse à vous, cher lecteur, bien que je ne vous connaisse pas. J’ai envie de m’adresser à vous personnellement, comme si je vous connaissais et que je vous écrivais une simple lettre... mais au fait, si je dois revenir à la réalité, je ne vous connais pas. Je ne sais rien de vous qui lisez ces quelques phrases. Non pas rien. Mais presque rien. Puisqu’il y a une chose que j’ose deviner et qui est notre seul point commun sûr et certain : tous les deux nous pratiquons une langue commune, le français, et c’est ce qui fait que vous comprenez ces lignes. Mais je suis curieuse, moi ! Je suis en train de vous imaginer alors que je vous écris... On est francophone tous les deux, ça pourrait être une chose que nous avons en commun parmi tant d’autres, comme ça pourrait être la seule chose qui nous unit... Vous pourriez être très loin de moi, dans un pays à l’autre bout de la planète, un pays que je n’ai jamais visité, qui a des habitudes et coutumes différentes, une culture différente... tout comme vous pourriez être mon voisin de palier. Mais où que vous soyez, comme j’aimerais dialoguer avec vous... découvrir votre monde et vous faire découvrir le mien... connaître votre environnement, vos passions, vos rêves... et vous raconter les miens. Écouter votre vie, l’histoire de votre pays, votre rôle dans votre société... vous entendre murmurer vos peines, vos peurs, vos défaites... et crier vos victoires, vos réussites, vos amours, vos buts dans cette vie... Mais au fait, savez-vous que ce dialogue, cet échange est tout à fait possible ? Et cela grâce à notre seule caractéristique commune : la francophonie. On peut s’entendre, se comprendre, grâce au français qui nous unira même si les kilomètres, l’âge, le caractère, la mentalité nous séparent. Même si nos cultures sont différentes. Tu n’as plus qu’à me contacter, par téléphone, par lettre ou par e-mail... et l’on pourra alors déguster la magie du dialogue des cultures.
Je m’adresse à vous, cher lecteur, bien que je ne vous connaisse pas. J’ai envie de m’adresser à vous personnellement, comme si je vous connaissais et que je vous écrivais une simple lettre... mais au fait, si je dois revenir à la réalité, je ne vous connais pas. Je ne sais rien de vous qui lisez ces quelques phrases. Non pas rien. Mais presque rien. Puisqu’il y a une chose que...
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