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Actualités - CHRONOLOGIE

Coupe de l'UEFA (1/2 finales) Marseille décroche son billet in extremis

Marseille s’est qualifié mardi pour la finale de la Coupe de l’UEFA grâce à un coup du sort – un penalty de dernière minute de Laurent Blanc – face à Bologne en demi-finale retour. Tenu en échec 0-0 au match aller, l’OM a longtemps couru pour tenter d’égaliser face à la forteresse transalpine, qui avait ouvert le score logiquement par son capitaine Michele Paramatti à la 18e minute. Il a fallu attendre la 88e minute pour voir à deux reprises, dans la confusion, le libéro olympien libérer son équipe pour une faute du gardien Francesco Antonioli sur Florian Maurice. «J’étais soulagé de l’avoir marqué la première fois mais quand il a fallu que je le retire, le soulagement a été de courte durée. Heureusement, c’est passé», a dit le champion du monde. La finale aura lieu le 12 mai à Moscou. Avant cela, Marseille semblait tomber des deux pieds dans le piège bolognais privant les attaquants phocéens d’occasions d’égaliser et de se qualifier, jouant en outre parfaitement le contre. Le premier quart d’heure ressemblait à une partie de poker mais les Italiens abattaient la première carte à la 18e. Sur un renversement de Beppe Signori, Paramatti contrôlait et reprenait impeccablement du droit pour tromper Stéphane Porato. Le géant suédois Kennet Anderson manquait le coup de grâce à la 25e. Lancé à vive allure, il était stoppé par Porato qui détournait de justesse en corner. Marseille tentait alors de forcer le cadenas, mais peu de solutions se présentaient aux deux attaquants de pointe olympiens, Fabrizio Ravanelli et Christophe Dugarry. Porato dernier rempart Le pari de Rolland Courbis de présenter une équipe plus défensive qu’à l’habitude ne paie pas. Les contres italiens étaient tranchants, le collectif phocéen bafouillait, ainsi à la 39e lorsque Ravanelli ne pouvait centrer que sur Dugarry entouré dans la surface de quatre défenseurs transalpins. Deux minutes plus tard toutefois, deux initiatives individuelles redonnaient espoir au camp français : Ravanelli partait seul vers la cage de Bologne mais Francesco Antonioli détournait, puis Peter Luccin signait une bonne frappe du bord de la surface dangereusement déviée par un adversaire. Après la pause, Courbis décidait de revenir à sa formule de base à trois attaquants, avec l’entrée de Florian Maurice à la place de Frédéric Brando. L’effet était immédiat. Une très bonne tête de Robert Pires à la 51e minute était suivie immédiatement d’un contre dangereux d’Andersson que William Gallas réussissait à priver de ballon du bout du pied. Jonatan Binotto, de deux frappes puissantes, puis Signori à la 64e, servi par Marocchi, mettaient Porato sérieusement à contribution. Le ton montait entre les deux formations, signe de la proximité d’une finale tant attendue par les deux clubs. Rolland Courbis profitait de l’arrêt de jeu pour remplacer Dugarry par Titi Camara (68e). Mais c’est encore Bologne qui se montrait par Andersson, servi de la tête par Binotto. Gourvennec rentrait alors pour remplacer Daniel Bravo, averti. Les deux nouveaux signaient la plus belle occasion marseillaise à la 78e minute. Un tir puissant de Camara était repoussé par Antoniolo. Gourvennec préparait bien sa reprise, mais elle passait au ras du poteau italien. Un raid de Florian Maurice allait enfin déverrouiller le coffre-fort à la 86e. L’attaquant était stoppé par Antonioli et s’écroulait dans la surface. Un carton jaune s’abattait sur la tête d’Antonioli, puis Giancarlo Marocchi était expulsé. Le penalty était tiré deux fois, mais rentrait. Signori, d’une dernière reprise, manquait la balle victorieuse pour son camp grâce à une superbe détente de Porato, dernier rempart. Au final, Courbis pouvait embrasser la pelouse et les Marseillais saluer brièvement leurs fans, même si des incidents entre joueurs gâchaient la fête in extremis. Parme en finale contre Marseille Parme affrontera Marseille le 12 mai à Moscou en finale de la Coupe de l’Uefa de football. Le club italien, qui s’était déjà imposé à l’aller 3-1, a battu chez lui les Espagnols de l’Atletico Madrid 2-1 (mi-temps 1-0). Buts pour Parme : Abel Balbo (35e), Enrico Chiesa (82e) But pour atletico : Roberto (64e).
Marseille s’est qualifié mardi pour la finale de la Coupe de l’UEFA grâce à un coup du sort – un penalty de dernière minute de Laurent Blanc – face à Bologne en demi-finale retour. Tenu en échec 0-0 au match aller, l’OM a longtemps couru pour tenter d’égaliser face à la forteresse transalpine, qui avait ouvert le score logiquement par son capitaine Michele Paramatti à la 18e...