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Actualités - OPINION

A bout portant La fin résistible d'un tabou

Bonjour. La campagne française a été infestée pendant des siècles par des bandes de brigands qu’on appelait les chauffeurs. Parce que ces délicats poètes chauffaient au tison rouge les pieds des fermiers jusqu’à ce qu’ils avouassent où ils cachaient leur magot. Ce fléau a disparu au siècle dernier grâce à la fameuse peur du gendarme. Qui ne s’est pas instaurée sans quelques sanglantes échauffourées avec les chauffeurs. La bataille rangée du Madfoun est applaudie de tous les Libanais, chauffeurs en premier. Plus d’impunité, personne au-dessus de la loi, même plus ceux qui y sont étrangers. Il est cependant dommage que certains médias aient eu la pudeur d’ignorer totalement l’événement. Et de ne même pas citer ce qu’en a dit le porte-parole du gouvernement. C’est regrettable et surtout inquiétant. Car ces organes si peu rapporteurs sont connus pour leurs bons rapports avec les décideurs. Il faut dès lors espérer qu’on se trouve confronté là à un simple réflexe, si coutumier, d’excès de zèle. Et qu’en réalité, les frères ne soient pas fâchés. Car c’est là aussi une loi que personne ne peut surplomber. Au revoir, portez-vous bien.
Bonjour. La campagne française a été infestée pendant des siècles par des bandes de brigands qu’on appelait les chauffeurs. Parce que ces délicats poètes chauffaient au tison rouge les pieds des fermiers jusqu’à ce qu’ils avouassent où ils cachaient leur magot. Ce fléau a disparu au siècle dernier grâce à la fameuse peur du gendarme. Qui ne s’est pas instaurée...