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Actualités - OPINION

Patrimoine Z. Chéhab répond à Joumblatt

Dans une communication qu’il nous adresse, l’émir Ziad Chéhab s’élève contre les propos tenus par M. Walid Joumblatt, dans l’article de May Makarem «Quel avenir pour le palais de Beiteddine?» publié dans notre édition d’hier lundi 1er février 1999. Répondant au leader druze, qui avait vu dans l’émir Béchir Chéhab «le symbole de l’oppression maronite», l’émir Ziad Chéhab déclare notamment : «M. Joumblatt est un excellent politicien et certainement un polémiste de grande classe; se sentant en perte de vitesse par rapport à sa propre communauté, dans doute cherche-t-il à l’impliquer en ressuscitant un conflit politique qui eut lieu à l’époque entre l’émir Béchir Chéhab et son chef des armées Béchir Joumblatt». «La représentation druze de l’époque, et même celle d’aujourd’hui, n’est pas la chasse gardée de M. Joumblatt, poursuit M. Chéhab, et il ne peut s’arroger le droit de lui faire assumer et subir les retombées des massacres de 1860. «Les historiens du temps de l’émir Béchir et tous les contemporains ont analysé et commenté les vraies raisons de ces massacres et les causes de l’exode des chrétiens en 1860. M. Joumblatt, conclut-il, devrait, pour l’occasion, “lire l’histoire” et non pas “raconter son histoire”».
Dans une communication qu’il nous adresse, l’émir Ziad Chéhab s’élève contre les propos tenus par M. Walid Joumblatt, dans l’article de May Makarem «Quel avenir pour le palais de Beiteddine?» publié dans notre édition d’hier lundi 1er février 1999. Répondant au leader druze, qui avait vu dans l’émir Béchir Chéhab «le symbole de l’oppression maronite», l’émir Ziad Chéhab déclare notamment : «M. Joumblatt est un excellent politicien et certainement un polémiste de grande classe; se sentant en perte de vitesse par rapport à sa propre communauté, dans doute cherche-t-il à l’impliquer en ressuscitant un conflit politique qui eut lieu à l’époque entre l’émir Béchir Chéhab et son chef des armées Béchir Joumblatt». «La représentation druze de l’époque, et même celle d’aujourd’hui,...