Rechercher
Rechercher

Actualités - INTERVIEWS

Salem : situation économique déplorable à Jezzine

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Future, le député Nadim Salem a déclaré que la situation à Jezzine était satisfaisante sur le plan sécuritaire mais déplorable sur le plan économique. Questionné sur les pourparlers de paix, M. Salem s’est déclaré convaincu de l’imminence de leur reprise, estimant que la récente visite au Liban du roi Abdallah II de Jordanie s’inscrit dans le cadre de la coordination entre les pays limitrophes d’Israël au niveau de l’implantation. Selon lui, le respect de la spécificité de chaque pays concerné est aussi important que la coordination entre le Liban et la Syrie. Prié de décrire la situation qui prévaut à Jezzine après le retrait israélien de la région, M. Salem a rappelé que «nous devons faire face à diverses échéances, dont le début de la nouvelle année scolaire». «Il est donc du devoir de l’État, a-t-il dit, d’alléger les difficultés auxquelles se trouvent confrontés les habitants, spécialement au niveau des barrages de contrôle installés dans la région, surtout que la situation générée par l’occupation n’existe plus. L’État considère que la situation de Jezzine est identique à celle de Saïda, Nabatiyé et Tyr, alors qu’en réalité, il en va tout autrement et Jezzine continue de vivre dans les mêmes conditions que par le passé. Il est, par exemple, interdit à tout Libanais non natif de la région de se rendre à Jezzine, à moins d’être muni d’un sauf-conduit. Il faut donc que l’État fasse en sorte que les habitants sentent qu’ils relèvent toujours du Liban». S’agissant de la situation économique, M. Salem a déclaré : «Nous traversons actuellement une crise économique qui ne peut être attribuée aux régimes précédents. L’actuel gouvernement est en place depuis neuf mois et était conscient, dès le départ, du poids de l’héritage légué. Il en assume donc les responsabilités, d’autant plus que le plan de redressement quinquennal comporte de nombreuses lacunes et que les résultats ne se manifesteront pas avant deux ou trois ans. Les Libanais pourront-ils attendre si longtemps ?». M. Salem a ensuite réclamé un encouragement aux secteurs industriel et agricole, lesquels à eux seuls absorbent 40 à 50% de la main-d’œuvre libanaise. Il a également critiqué le retard apporté à la publication de la nouvelle loi électorale «car il est essentiel que les Libanais sachent de quelle manière voter», et affirmé que seules les petites circonscriptions étaient représentatives alors que les grandes signifiaient «la perte de la liberté et l’arrivée du rouleau compresseur».
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Future, le député Nadim Salem a déclaré que la situation à Jezzine était satisfaisante sur le plan sécuritaire mais déplorable sur le plan économique. Questionné sur les pourparlers de paix, M. Salem s’est déclaré convaincu de l’imminence de leur reprise, estimant que la récente visite au Liban du roi Abdallah...