Ferzli: La loi n'est pas encore "mûre"

Le vice-président de la Chambe Élie Ferzli a déclaré hier ne pas s’attendre de sitôt à une adoption de la loi électorale, estimant que l’entente politique nécessaire à cette loi «n’a pas encore mûri». «Je suis pour que la loi électorale soit élaborée le plus tôt possible pour que chacun sache ce qu’il a à faire, mais je ne m’attends pas de sitôt à l’adoption de cette loi, parce que je n’ai pas l’impression que l’entente politique autour de la loi a mûri», a dit M. Ferzli lors d’une conférence de presse. Pour lui, la question ne peut pas être réduite à un simple retard de la part du gouvernement. «Il s’agit de l’élaboration d’un consensus politique. Des consultations sont menées, puis le gouvernement applique ce qui a été convenu et le consacre par un projet de loi qu’il soumet au Parlement». Soulignant l’importance de la procédure parlementaire, il a ajouté qu’il faudra aussi prendre en compte dans l’examen du texte qui sera proposé les points de vue de l’ensemble des leaderships politiques, «y compris hors de l’enceinte du Parlement». Exprimant sa propre conception à cet égard, il a souligné que la définition de la justice par la Constitution «n’implique pas que si la Békaa était divisée en trois circonscriptions, tous les autres mohafazats devraient l’être aussi». «Le principe, selon lui, c’est que la subdivision des mohafazats en circonscriptions devrait être en harmonie avec les particularités de chaque région, et aussi prendre en considération les impératifs de coexistence et de représentation des diverses communautés et groupes confessionnels», a-t-il estimé.