Actualités - CHRONOLOGIE
Le marché du pétrole n'a rien à espérer de l'OPEP
le 19 novembre 1998 à 00h00
Le marché du pétrole, déprimé par une offre mondiale pléthorique et une consommation diminuée, ne doit pas compter sur la réunion semestrielle de l’Opep dans une semaine pour aider à la reprise des prix du brut, estimaient mercredi les analystes à Londres. Depuis le début de la semaine, les cours du brut sur les marchés à terme de Londres et de New-York ne cessent de se replier et d’approcher leurs plus bas niveaux historiques, après l’apaisement des tensions entre la communauté internationale et l’Irak. En matinée mercredi sur l’International Petroleum Exchange de Londres, le cours du Brent (qualité de référence de la mer du Nord) reculait à 11,40 dollars le baril, soit à un nouveau plus bas niveau en dix ans. «L’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) est dans une impasse. C’est comme un lapin sur une route la nuit, hypnotisé par les phares de la voiture qui va l’écraser», a estimé Leo Drollas, expert du marché pétrolier pour le Center for Global Energy Studies (CGES), institut de recherche spécialisé basé à Londres.
Le marché du pétrole, déprimé par une offre mondiale pléthorique et une consommation diminuée, ne doit pas compter sur la réunion semestrielle de l’Opep dans une semaine pour aider à la reprise des prix du brut, estimaient mercredi les analystes à Londres. Depuis le début de la semaine, les cours du brut sur les marchés à terme de Londres et de New-York ne cessent de se replier et d’approcher leurs plus bas niveaux historiques, après l’apaisement des tensions entre la communauté internationale et l’Irak. En matinée mercredi sur l’International Petroleum Exchange de Londres, le cours du Brent (qualité de référence de la mer du Nord) reculait à 11,40 dollars le baril, soit à un nouveau plus bas niveau en dix ans. «L’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) est dans une impasse. C’est comme...