Actualités - CHRONOLOGIE
Le crime paie quand même ...
le 28 avril 1998 à 00h00
Une sombre affaire de «blood money» («argent tiré de crimes de sang») défraie la chronique en Grande-Bretagne. Une journaliste, Gita Sereny, a provoqué une levée de boucliers en admettant avoir payé une criminelle reconnue coupable du meurtre de deux enfants pour écrire ses mémoires. Mary Bell avait onze ans lorsqu’elle a été condamnée en 1968 pour avoir étranglé deux garçonnets âgés de trois et quatre ans. Une fois remise en liberté en 1980, elle a bénéficié de la part de l’Etat d’une mesure d’anonymat complet qui lui a permis de mener une vie normale et d’avoir notamment un enfant. Ses coordonnées ne peuvent toujours pas, aux termes de la loi, être divulguées. D’après des rumeurs, Mary Bell aurait reçu une somme de 50.000 livres (83.000 dollars) pour avoir participé à la rédaction du livre intitulé «Cries Unheard» («Pleurs étouffés»). Les mères des deux petites victimes, parlant de «blood money», se sont émues de cette pratique qui, ont-elles fait valoir, revient «à tuer une seconde fois leurs enfants». Malgré le scandale, le «Times» de Londres a décidé de publier en feuilleton des extraits de l’ouvrage.
Une sombre affaire de «blood money» («argent tiré de crimes de sang») défraie la chronique en Grande-Bretagne. Une journaliste, Gita Sereny, a provoqué une levée de boucliers en admettant avoir payé une criminelle reconnue coupable du meurtre de deux enfants pour écrire ses mémoires. Mary Bell avait onze ans lorsqu’elle a été condamnée en 1968 pour avoir étranglé deux garçonnets âgés de trois et quatre ans. Une fois remise en liberté en 1980, elle a bénéficié de la part de l’Etat d’une mesure d’anonymat complet qui lui a permis de mener une vie normale et d’avoir notamment un enfant. Ses coordonnées ne peuvent toujours pas, aux termes de la loi, être divulguées. D’après des rumeurs, Mary Bell aurait reçu une somme de 50.000 livres (83.000 dollars) pour avoir participé à la rédaction du livre...
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