Actualités - CHRONOLOGIE
Création d'une banque des pauvres en Egypte
le 28 avril 1998 à 00h00
Des hommes d’affaires égyptiens ont lancé une «banque des pauvres» pour aider les démunis à lancer des mini-projets, a annoncé un de ses fondateurs, M. Abdel Aziz Hegazi. «Dotée d’un capital de 100 millions de livres (EGP) (29 millions de dollars), l’institution, qui a pris le nom d’«Espoir Egyptien pour l’Aide aux pauvres», a été créée par un groupe d’hommes d’affaires en collaboration avec la banque nationale d’Egypte», a précisé M. Hegazi, cité par le quotidien gouvernemental «al-Ahram». M. Hegazi, premier ministre de 1974 à 1975 et professeur d’économie, a précisé que la banque allait «accorder des prêts à des conditions favorables pour financer des mini-projets notamment en province». Il a souligné qu’«avec le libéralisme économique, le taux de chômage monte» d’où l’importance de favoriser des mini-projets susceptibles d’«aider les démunis et de créér des emplois». 23% des Egyptiens vivent en dessous du seuil de la pauvreté, avec un revenu annuel de moins de 2.000 EGP (588 USD), soit 1,6 USD par jour, selon les statistiques officielles. Ce taux s’élève à 34% en Haute-Egypte contre 17% dans le nord du pays. Le taux de chômage en Egypte avoisine les 10%, selon des estimations du Fonds monétaire international (FMI). (AFP)
Des hommes d’affaires égyptiens ont lancé une «banque des pauvres» pour aider les démunis à lancer des mini-projets, a annoncé un de ses fondateurs, M. Abdel Aziz Hegazi. «Dotée d’un capital de 100 millions de livres (EGP) (29 millions de dollars), l’institution, qui a pris le nom d’«Espoir Egyptien pour l’Aide aux pauvres», a été créée par un groupe d’hommes d’affaires en collaboration avec la banque nationale d’Egypte», a précisé M. Hegazi, cité par le quotidien gouvernemental «al-Ahram». M. Hegazi, premier ministre de 1974 à 1975 et professeur d’économie, a précisé que la banque allait «accorder des prêts à des conditions favorables pour financer des mini-projets notamment en province». Il a souligné qu’«avec le libéralisme économique, le taux de chômage monte» d’où...
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