La Fédération française de cyclisme a annoncé lundi qu’elle allait procéder au contrôle de 500 coureurs en 1999 dans le cadre de sa lutte contre le dopage. Le président de la FFC, Daniel Baal, a expliqué qu’à partir de l’an prochain sera mis en place un suivi médical complet de tous les coureurs français professionnels mais également de certains amateurs pour débusquer les tricheurs. Ces mesures, réclamées par le ministère de la Jeunesse et des Sports, apparaissent de plus en plus nécessaires après les affaires Festina et TVM qui ont bouleversé le Tour de France. Lors d’une réunion au siège de la Fédération lundi, Daniel Baal a tenu à réaffirmer toute sa fermeté contre l’utilisation de substances prohibées. Pour ce faire est instauré un suivi médical longitudinal contrôlé (SMLC) qui s’organise suivant deux axes: 1 - Le suivi médical est maintenu à l’intérieur des clubs et reste à la charge des médecins tant chez les pros que chez les juniors. Toutefois, le recrutement de ces médecins sera plus draconien, suivant une charte que doivent signer les directeurs sportifs de toutes les équipes professionnelles. Des gages de moralité et d’effectives compétences médicales seront exigés. De plus, les anciens «soigneurs» seront remplacés par des «assistants paramédicaux», toujours selon les termes de cette charte non encore agréée par tous. 2 - Une surveillance médicale extérieure est imposée sous forme d’un examen médical annuel complet qui sera effectué par un médecin désigné par la Fédération. Cet examen se doublera de quatre consultations biologiques par an effectuées devant un médecin indépendant sous la houlette du ministère de la Jeunesse et des Sports. Un «carnet du coureur» assurera la liaison entre suivi interne et externe. Au total ce sont 500 coureurs qui seront contrôlés de cette manière en 1999, a déclaré Daniel Baal. La Fédération a également souhaité que les contrôles inopinés soient plus fréquents hors compétition et a prêché en faveur d’un allègement du calendrier, source, selon Baal, de nombreux abus. Daniel Baal a également réaffirmé son soutien aux nouvelles mesures de sélection des équipes et des coureurs imposées par la Société du Tour de France et a souhaité que toutes les équipes s’engagent en signant la charte. Ce qui n’est pour l’instant pas le cas, les équipes espagnoles ayant demandé un délai de réflexion. Concernant la lutte contre les pourvoyeurs, la FFC a promis de fournir toutes les informations qui viendraient en sa possession mais elle préfère s’en remettre à la justice dans ce domaine. Le cyclisme français demande «un pas supplémentaire» à l’Uci Le président de la Ligue du cyclisme français, Roger Legeay, a demandé lundi à l’Union cycliste internationale (Uci) d’effectuer «un pas supplémentaire» dans la lutte antidopage. «Il faut crédibiliser le système de l’Uci en matière de suivi médical», a estimé Roger Legeay en insistant sur un point: «Nous demandons à ce que les résultats des prises de sang effectuées sur le coureurs par les laboratoires accrédités soient envoyés au médecin contrôleur de l’Uci en plus du médecin d’équipe». Pour Roger Legeay, cette simple modification suffirait à rapprocher considérablement les systèmes de suivi médical adoptés par la Fédération française et par l’Uci. Le président de la Fédération française, Daniel Baal, tout en soulignant que les décisions de l’Uci allaient «dans le bon sens», s’est également montré favorable à ce changement.
La Fédération française de cyclisme a annoncé lundi qu’elle allait procéder au contrôle de 500 coureurs en 1999 dans le cadre de sa lutte contre le dopage. Le président de la FFC, Daniel Baal, a expliqué qu’à partir de l’an prochain sera mis en place un suivi médical complet de tous les coureurs français professionnels mais également de certains amateurs pour débusquer les tricheurs. Ces mesures, réclamées par le ministère de la Jeunesse et des Sports, apparaissent de plus en plus nécessaires après les affaires Festina et TVM qui ont bouleversé le Tour de France. Lors d’une réunion au siège de la Fédération lundi, Daniel Baal a tenu à réaffirmer toute sa fermeté contre l’utilisation de substances prohibées. Pour ce faire est instauré un suivi médical longitudinal contrôlé (SMLC) qui s’organise...