Actualités - CHRONOLOGIE
Les formations politiques en lice
le 25 avril 1998 à 00h00
Conservateurs, libéraux, centristes et démocrates modérés forment l’essentiel des cinq formations politiques légales qui s’affronteront aujourd’hui pour l’élection de l’Assemblée nationale nigériane. Les cinq formations ont invité séparément et tour à tour, au cours de leur récent congrès national, le général Sani Abacha à être leur seul candidat à la présidentielle du 1er août. Parti du Congrès nigerian (United Nigeria Congress Party, UNCP). La plupart de ses dirigeants ont fait partie de la Conférence constitutionnelle qui a élaboré en 1995 la nouvelle Constitution du Nigeria. On retrouve dans ses rangs le chef Emeka Ojukwu qui commanda les forces sécessionnistes du Biafra (1967/1970), le chef Emmanuel Iwuanyanwu, autre personnalité de l’est du pays et patron du quotidien indépendant Champion, et le général Joe Garba, ancien ministre et représentant permanent du Nigeria aux Nations Unies. Le UNCP a remporté plus de 50% des suffrages aux municipales de mars dernier et raflé la majorité des sièges lors des élections des Assemblées (Parlements) des 36 Etats de la Fédération en décembre dernier. Comité pour le consensus national (Committee for National Consensus, CNC). Formation centriste. Le Dr Olusola Saraki, ancien sénateur conservateur, et deux anciens ministres, le professeur Jibril Aminu et Barnabas Gemade, comptent parmi ses dirigeants. Barnabas Gemade assure la présidence du parti. Parti du centre national (National Centre Party of Nigeria, NCPN). Formation centriste. Elle compte dans ses rangs des personnalités libérales comme Ameh Ebute, l’ancien président du Sénat. Pour avoir appelé à la rébellion contre les militaires, Ameh Ebute avait été incarcéré durant plusieurs mois en 1994. Parti démocrate nigerian (Democratic Party of Nigeria, DPN). Formation essentiellement formée de conservateurs, elle compte dans ses rangs le général à la retraite A.B. Mamman, ancien ministre, et Alhaji Lamidi Adedibu, une personnalité politique du pays yorouba (sud-ouest) qui a suscité des controverses en raison de son soutien affiché au régime militaire. Mouvement populiste (Grassroot Democratic movement, GDM). Cette formation prétend représenter le «Nigeria profond». Son président, Alhaji Gambo Lawan, et plusieurs de ses dirigeants sont d’anciens présidents de Conseils municipaux mis en place par l’ancienne administration militaire du général Ibrahim Babangida. Le GDM était arrivé bon dernier aux municipales de mars. Les deux seules personnalités à avoir annoncé leur candidature à la présidence, Alhaji M.D. Yusufu et le Dr Tunji Braithwaite, se réclamaient de ce parti. (AFP)
Conservateurs, libéraux, centristes et démocrates modérés forment l’essentiel des cinq formations politiques légales qui s’affronteront aujourd’hui pour l’élection de l’Assemblée nationale nigériane. Les cinq formations ont invité séparément et tour à tour, au cours de leur récent congrès national, le général Sani Abacha à être leur seul candidat à la présidentielle du 1er août. Parti du Congrès nigerian (United Nigeria Congress Party, UNCP). La plupart de ses dirigeants ont fait partie de la Conférence constitutionnelle qui a élaboré en 1995 la nouvelle Constitution du Nigeria. On retrouve dans ses rangs le chef Emeka Ojukwu qui commanda les forces sécessionnistes du Biafra (1967/1970), le chef Emmanuel Iwuanyanwu, autre personnalité de l’est du pays et patron du quotidien indépendant Champion, et...