Actualités - CHRONOLOGIE
L'Euro entrera dans la vie quotidienne des européens dès 1999
le 24 avril 1998 à 00h00
La ménagère devra attendre 2002 pour payer en euros sonnants et trébuchants, mais pour peu qu’elle joue en Bourse ou paie des impôts, elle pourra se frotter à la monnaie unique dès son lancement. La philosophie générale de la Commission européenne est celle du «ni obligation, ni interdiction». Il ne faut pas brusquer une partie de l’opinion publique européenne, franchement hostile à l’euro ou seulement résignée. Dès le lancement de la monnaie unique, il sera, en théorie, possible de payer son pharmacien ou son marchand de journaux en euro, en se servant de sa carte bancaire ou d’un chéquier et à condition que les commerçants pratiquent le double affichage. Mais la Commission a proposé que les commerçants ne soient pas obligés d’afficher les prix à la fois en euro et en monnaie nationale durant la période de transition allant jusqu’au 1er janvier 2002, date de l’introduction des billets et pièces en euros. Le commerçant pourra aussi refuser un paiement par chèque ou par virement en euro. Avec la carte bancaire, ce sera aussi simple que de payer à l’étranger. Pour les chèques, il faudra demander un chéquier libellé en euro à sa banque pour éviter toute confusion ou risque de fraude. Le consommateur pourra comparer plus facilement les prix d’un pays à l’autre, par exemple pour les automobiles, et pourra faire mieux jouer la concurrence. Associations de consommateurs et gouvernements ont toutefois promis de redoubler de vigilance contre les arnaques éventuelles. Dans la majorité des 11 pays qui vont lancer la monnaie unique, il sera possible au particulier d’avoir dès le début un compte en euro. La Commission européenne recommande que les particuliers puissent convertir gratuitement leur compte en banque ou autres avoirs bancaires en euro, sans avoir à payer de frais bancaires, dès le 1er janvier 1999. (AFP)
La ménagère devra attendre 2002 pour payer en euros sonnants et trébuchants, mais pour peu qu’elle joue en Bourse ou paie des impôts, elle pourra se frotter à la monnaie unique dès son lancement. La philosophie générale de la Commission européenne est celle du «ni obligation, ni interdiction». Il ne faut pas brusquer une partie de l’opinion publique européenne, franchement hostile à l’euro ou seulement résignée. Dès le lancement de la monnaie unique, il sera, en théorie, possible de payer son pharmacien ou son marchand de journaux en euro, en se servant de sa carte bancaire ou d’un chéquier et à condition que les commerçants pratiquent le double affichage. Mais la Commission a proposé que les commerçants ne soient pas obligés d’afficher les prix à la fois en euro et en monnaie nationale durant la...