Actualités - CHRONOLOGIE
Blair invite Bagdad à rentrer dans le rang
le 14 novembre 1998 à 00h00
Le Premier ministre britannique Tony Blair a joint sa voix vendredi aux avertissements adressés à Bagdad, en invitant le président irakien à «rentrer dans le rang» s’il ne veut pas subir les conséquences de son attitude. Dans un article publié par le quotidien londonien Daily Mirror, M. Blair affirme que Saddam Hussein a menti au sujet de son arsenal et se livre à une provocation délibérée. «Saddam devient de plus en plus dangereux et de plus en plus imprévisible. Il se montre de plus en plus provocant et de plus en plus menaçant pour ses voisins», écrit-il. «Nous ne pouvons pas tolérer ses provocations, ni rester sans réaction pendant qu’il accroît son arsenal de destruction massive». M. Blair estime que le dirigeant irakien, qui a déjà fait usage d’armes chimiques, en détient encore que les inspecteurs de l’Onu n’ont pas réussi à découvrir et qu’il n’hésiterait pas à les utiliser. «Il faut donc empêcher Saddam de tromper les Nations unies et l’obliger à respecter ses engagements», souligne le Premier ministre. «Il (Saddam Hussein) espère qu’en allant jusqu’au bord de la crise il obtiendra une nouvelle concession de compromis», mais il aurait tort de faire la même erreur qu’en 1990, lorsqu’il a envahi le Koweït en croyant que l’Occident ne réagirait pas, avertit M. Blair. «Personne ne désire une attaque militaire. Personne n’a déployé autant d’efforts que nous pour en éviter une. Mais désormais Saddam doit écouter ce message : rentrez dans le rang, respectez les accords que vous avez conclus ou vous en subirez les conséquences», conclut M. Blair.
Le Premier ministre britannique Tony Blair a joint sa voix vendredi aux avertissements adressés à Bagdad, en invitant le président irakien à «rentrer dans le rang» s’il ne veut pas subir les conséquences de son attitude. Dans un article publié par le quotidien londonien Daily Mirror, M. Blair affirme que Saddam Hussein a menti au sujet de son arsenal et se livre à une provocation délibérée. «Saddam devient de plus en plus dangereux et de plus en plus imprévisible. Il se montre de plus en plus provocant et de plus en plus menaçant pour ses voisins», écrit-il. «Nous ne pouvons pas tolérer ses provocations, ni rester sans réaction pendant qu’il accroît son arsenal de destruction massive». M. Blair estime que le dirigeant irakien, qui a déjà fait usage d’armes chimiques, en détient encore que les inspecteurs...