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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Associer les pays pauvres en favorisant les énergies propres

La proposition d’un chercheur indien, Anil Agarwal, d’un mécanisme de transition vers une énergie propre pour les pays pauvres est considérée à Buenos Aires comme une des pistes les plus crédibles pour associer les pays en développement à la lutte contre l’effet de serre, que le protocole de Kyoto n’impose qu’aux pays industrialisés. Le Pr Agarwal, qui dirige un Centre international de recherche sur la science et l’environnement, part du principe d’allocations de droits (d’émettre du CO2) équitables pour chaque pays et qui autorise le maximum de croissance pour les pays pauvres. Ce mécanisme doit aussi assurer une convergence des niveaux d’émissions de CO2 à long terme entre l’ensemble des pays. Pris au sérieux aussi bien par le Nord que le Sud, le Pr Agarwal insiste pour que le marché (mécanismes de flexibilité) qui serait mis en place soit «calibré sur les coûts de transition vers les énergies sans carbone». Le principe d’une transition vers les énergies propres pour les pays en développement est, selon lui, «la seule façon d’assurer une prévention du réchauffement climatique qui n’obère le développement du Sud». Cette initiative, estime son auteur, «aidera à faire émerger un marché des technologies d’énergies renouvelables (solaire, éolienne etc) de grande ampleur qui bénéficiera aussi aux pays du Nord sur le plan commercial d’abord, puis chez eux grâce à la baisse des coûts». L’idée du chercheur indien - dont le pays est le sixième sur la liste des pollueurs mondiaux et en forte progression (44% de 1990 à 1996) — est de convaincre le G77/Chine de reprendre à son compte cette stratégie, en accord avec l’Union européenne. Ce serait, à ses yeux, «la seule façon de rechercher un accord avec les États-Unis sur la nécessité de tels marchés et sur les mécanismes de flexibilité». Mais à deux conditions sine qua non : des allocations de droits équitables et une transition sans carbone. D’autres chercheurs ont imaginé des mécanismes associant les PVD sans avoir à modifier le protocole. Mais dans tous les cas de figure, il faut l’aval du G77/Chine qui craint le spectre de la division. Or aucune modification ne peut être décidée sans ce groupe, les votes se prenant à la majorité des deux tiers lorsqu’il n’y a pas consensus.
La proposition d’un chercheur indien, Anil Agarwal, d’un mécanisme de transition vers une énergie propre pour les pays pauvres est considérée à Buenos Aires comme une des pistes les plus crédibles pour associer les pays en développement à la lutte contre l’effet de serre, que le protocole de Kyoto n’impose qu’aux pays industrialisés. Le Pr Agarwal, qui dirige un Centre international de recherche sur la science et l’environnement, part du principe d’allocations de droits (d’émettre du CO2) équitables pour chaque pays et qui autorise le maximum de croissance pour les pays pauvres. Ce mécanisme doit aussi assurer une convergence des niveaux d’émissions de CO2 à long terme entre l’ensemble des pays. Pris au sérieux aussi bien par le Nord que le Sud, le Pr Agarwal insiste pour que le marché (mécanismes de...