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Actualités - INTERVIEWS

Affaires - Le PDG, Samir Nasr, fait le point Quel rôle pour l'INGI dans la protection des investissements ?

Dans une interview à L’Orient-Le Jour, M. Samir Nasr, président du conseil d’administration de l’Institut national de garantie des investissements (INGI), évoque le rôle de cet organisme dans la protection et la garantie des investissements, qu’ils soient d’origine libanaise ou étrangère. Institutions publique fondée en 1977 par décret du Conseil des ministres, l’INGI possède une personnalité morale et jouit d’une autonomie financière et administrative, tout en étant sous la tutelle du ministère des Finances. Cet institut a pour rôle de garantir les investissements contre certains risques de nature non commerciale. L’INGI offre une assurance à l’investisseur en contrepartie d’une prime annuelle ne dépassant pas 0,2% du montant garanti. Cette assurance couvre les risques de guerre, de confiscation, de nationalisation, de séquestration et d’expropriation. Elle couvre aussi le transfert des profits et le virement à l’étranger des revenus et des salaires des employés. L’institut n’assume en aucun cas une responsabilité découlant des risques commerciaux des investissements assurés. M. Nasr souligne que l’INGI garantit les investissements dans différents secteurs, quelle que soit la nationalité. «Il n’existe pas de secteurs privilégiés et toute entreprise possédant des biens et des équipements physiques pourra bénéficier de notre garantie», précise-t-il. Il note que l’INGI agit avec la MIGA (Agence multilatérale de garantie des investissements) en tant que représentant ou en tant que co-assureur, certains investisseurs désirant bénéficier d’une double garantie, libanaise et internationale. L’autorisation a été donnée en 1993 au gouvernement libanais de signer et ratifier la convention de la MIGA. Celle-ci opère sur le plan international. Son objectif est de stimuler les investissements des pays industrialisés vers les pays en voie de développement ainsi que les investissements au sein de ces derniers. L’INGI est aussi en relation avec l’IAGA (Inter Arab Guarantee Agency). En ce qui concerne les règles adoptées pour la garantie, M. Nasr indique qu’elles portent tout d’abord sur l’évaluation des immobilisations physiques de l’institution qui veut se couvrir. Deuxième étape : signature du contrat avec l’INGI pour une durée d’un an, renouvelable, dans lequel est spécifié l’investissement couvert en termes d’installations et en termes de risques. M. Nasr souligne que les critères sur lesquels se base l’institut pour accorder sa garantie sont ceux de toute entreprise ayant des immobilisations physiques. Ils sont au nombre de trois : validation de l’évaluation du matériel; évaluation d’un certain nombre de variantes, comme la situation politique et économique du pays, la nature du risque, le type d’implantation, permettant d’ajuster périodiquement la prime payée par l’investisseur; enfin une véritable protection de l’investisseur voulant se couvrir contre certains risques non commerciaux.
Dans une interview à L’Orient-Le Jour, M. Samir Nasr, président du conseil d’administration de l’Institut national de garantie des investissements (INGI), évoque le rôle de cet organisme dans la protection et la garantie des investissements, qu’ils soient d’origine libanaise ou étrangère. Institutions publique fondée en 1977 par décret du Conseil des ministres, l’INGI possède une personnalité morale et jouit d’une autonomie financière et administrative, tout en étant sous la tutelle du ministère des Finances. Cet institut a pour rôle de garantir les investissements contre certains risques de nature non commerciale. L’INGI offre une assurance à l’investisseur en contrepartie d’une prime annuelle ne dépassant pas 0,2% du montant garanti. Cette assurance couvre les risques de guerre, de confiscation, de...