Dans un communiqué, M. Zoghbi a énuméré toutes les branches professionnelles, appelant tous les travailleurs à respecter l’ordre de grève, «afin d’exprimer leur angoisse quant à l’avenir et à celui de leurs enfants». «Que cette journée de grève soit une journée nationale d’unité entre toutes les classes sociales, une journée de refus de la politique d’appauvrissement, des taxes indirectes, de l’endettement et du gaspillage, mais aussi une journée de refus du blocage des institutions», a-t-il affirmé.
M. Zoghbi a aussi précisé que cette journée de grève vise à confirmer les revendications de la centrale syndicale concernant le relèvement des salaires dans les secteurs privé et public, une politique de la santé juste et globale, une politique de l’habitat juste et des taxes tenant compte de la situation économique des citoyens. M. Zoghbi a rappelé en outre que la centrale syndicale restera, «comme vous l’avez toujours connue, au service du citoyen».
Enfin, il a annoncé que si le dialogue qui sera renoué au début de la semaine prochaine ne donnait pas de résultats, la centrale syndicale qu’il préside annoncera une grève de deux jours les 25 et 26 novembre.
En réponse à une question, M. Zoghbi a déclaré que la CGTL a refusé que le séminaire proposé par le gouvernement soit limité au seul problème de la CNSS, rappelant dans le même temps que la grève d’aujourd’hui englobera tous les secteurs d’activité et toutes les régions du pays.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes