Arrivé vendredi dernier à Beyrouth, le mufti de Tunisie, cheikh Mohammed Moukhtar Salami, a poursuivi hier ses entretiens avec les responsables politiques et spirituels du pays.
Accompagné du mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, le dignitaire tunisien a rencontré hier matin le président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry. A l’issue de l’entrevue, il a notamment estimé que la Tunisie et le Liban avaient la même vision des problèmes du monde arabe et musulman.
Cheikh Salami s’est entretenu par la suite avec le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine. Ce dernier a affirmé à cette occasion que «l’islam est innocent des événements qui se déroulent en Algérie». «Nous voulons stigmatiser les crimes commis au nom de l’islam», a-t-il dit avant de proposer une réunion des ulémas visant à examiner la situation en Algérie et à dénoncer les massacres qui y ont lieu.
Prenant la parole à son tour, cheikh Salami a estimé que «l’islam semble être la victime d’un complot, à voir ce qui se passe dans les pays du Maghreb, en Palestine, au Proche-Orient, au Pakistan et en Turquie».
Après sa visite au président du CSC, le mufti de Tunisie s’est rendu à l’association des Makassed où l’a notamment accueilli le député Tammam Salam. Celui-ci a offert par la suite un déjeuner en l’honneur de cheikh Salami auquel ont pris part le mufti Kabbani, cheikh Chamseddine, l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, et un certain nombre de personnalités politiques.
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