Dans un communiqué hier, M. Moukheiber a jugé vexatoire pour le peuple et diffamatoire pour le corps judiciaire dans son ensemble le fait de faire paraître dans la presse des informations au sujet d’éventuelles poursuites contre le juge Sélim Azar, ancien membre du Conseil constitutionnel, avant que ces informations n’aient été vérifiées ou que les conclusions d’une enquête n’aient été rendues publiques.
L’ancien parlementaire a estimé que «le ministère qui entend engager des poursuites contre le juge Azar aurait mieux fait d’enquêter sur les infractions évoquées par Azar et par d’autres membres du Conseil constitutionnel lors de leurs délibérations sur les recours en invalidation». Il a également fait valoir «l’opportunité pour ce même département d’ouvrir une enquête sur les raisons qui avaient contraint l’ancien président du Conseil constitutionnel, le juge Wajdi Mallat, à présenter sa démission».
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