Le porte-parole présidentiel, Parks Mankahlana, s’est refusé à tout commentaire sur cette visite soulignant que les deux hommes devaient discuter de questions «sensibles».
Le chef de la diplomatie soudanaise Ali Osmane Mohammed Taha avait déclaré espérer voir cette visite «contribuer à réaliser la paix au Soudan», précisant que le président Béchir avait l’intention de demander la médiation de M. Mandela dans le conflit qui oppose le gouvernement aux rebelles sudistes.
En février, le président Mandela avait annoncé la visite imminente du président soudanais pour discuter de la guerre civile au Soudan et révélé qu’il avait rencontré le chef de la rébellion du Sud-Soudan, John Garang, en décembre dernier.
John Garang dirige l’Armée populaire de libération du Soudan (SPLA) qui se bat dans le sud du pays, majoritairement chrétien et animiste, contre la domination du nord du pays, arabe et musulman.
La visite du président soudanais intervient tardivement notamment en raison de l’engagement sud-africain dans les négociations de l’ex-Zaïre. Elle a lieu alors que le ton est monté entre Khartoum et Kampala qui s’accusent mutuellement de soutenir la rébellion dans leur pays. (AFP)
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