Prenant la parole à sa sortie de l’évêché, M. Abou Rizk a indiqué que «cette visite s’inscrit dans le cadre des contacts qu’entreprend la Confédération générale des travailleurs du Liban avec les autorités religieuses et politiques au sujet de la crise socio-économique actuelle et de la situation déplorable dans laquelle se trouve le peuple libanais».
Accusant «les responsables et le gouvernement» de «traiter ce dossier avec légèreté», de «continuer à imposer des taxes que le peuple n’est pas en mesure de supporter» et de «poursuivre une politique économique fatale pour le pays en lui faisant assumer une dette intérieure et extérieure supérieure à ses capacités», M. Abou Rizk a appelé «le gouvernement qui ne remplit pas ses obligations envers le peuple» à «revenir immédiatement sur ses dernières décisions fiscales». «La poursuite d’une telle politique risque de provoquer des mouvements populaires et ouvriers qui seraient destinés à rectifier le tir et à corriger la politique socio-économique du gouvernement», a-t-il ajouté.
En réponse à une question, le leader syndical a estimé que «le Parlement a de grandes responsabilités. Il représente le peuple qui l’a élu et nous espérons que les députés jouent leur rôle».
Le métropolite de Beyrouth devait ensuite recevoir le président de l’Ordre des médecins, M. Fayek Younès, puis l’ambassadeur de Russie au Liban.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent