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Je ne leur jetterai pas la première pierre, mais tout de même elles me font gamberger, toutes ces revues de grand luxe qui semblent prouver, par leur existence, qu’on peut faire beaucoup de sous dans le journalisme libanais. Pour cela, trois pelés et deux tondus, les premiers rédacteurs et photographes, voire rédacteurs-photographes, les autres propriétaires. Quadrichromie ou noir et blanc sur papier glacé, ces mensuels du spectacle de la société, à table, sur la piste de danse, en train de marier ses rejetons, le tout exhibant des vêtements à 1000 dollars au moins la tenue, ces mensuels de riches pour riches donnent envie de devenir patron de presse, pour le statut, bien entendu, mais surtout pour les revenus qu’ils charrient. Ces copies conformes de la réalité mondaine new-look, celle des nouveaux riches où s’égarent quelques riches tout court, méritent-elles une analyse sociologique? Ce n’est pas la peine car l’immédiateté de leur message se mesure à la minceur de chacune de leurs pages. Et si vous êtes plus curieux en matière de media, lisez Mac Luhan. C’est plus intéressant et surtout plus drôle, mais ça ne rapporte rien que des idées...
Amal NACCACHE
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