«Je ne suis pas opposé à une telle rencontre, mais le problème est de savoir comment aller de l’avant et d’empêcher les violations du processus de paix, notamment les confiscations de terres (palestiniennes), et la judaïsation de Jérusalem par des constructions de colonies», a-t-il déclaré à des journalistes.
La Maison-Blanche s’est aussitôt félicitée des propos de M. Arafat, mais elle s’est refusée à «spéculer» sur la date et le lieu d’un sommet.
Le président Bill Clinton a toujours «encouragé les parties à dialoguer», a affirmé son porte-parole, Michael McCurry.
«Nous voulons qu’elles dialoguent», a-t-il dit. «Nous pensons que c’est très important pour la résolution des problèmes auxquels elles sont confrontées dans l’immédiat et bien sûr pour le maintien de l’élan qui doit exister pour le processus de paix», a poursuivi le porte-parole.
Interrogé sur le point de savoir si les propos de M. Arafat résultaient de pressions américaines, M. McCurry a remarqué que les Etats-Unis étaient en contact avec les parties et «les ont de toute évidence encouragées à continuer leur dialogue«.
Le porte-parole de M. Arafat avait affirmé mercredi que la Maison-Blanche souhaitait organiser un sommet à trois à Washington avec les Israéliens et les Palestiniens.
Mais M. McCurry a estimé jeudi qu’il était prématuré de parler de la date et du lieu d’une éventuelle rencontre Arafat-Netanyahu avant l’entrevue de lundi à la Maison-Blanche entre le président américain et le chef du gouvernement israélien.
Les plus commentés
Derrière la visite de Walid Boukhari à Meerab
Le Hamas accepte une proposition de cessez-le-feu qataro-égyptienne, Israël la juge "adoucie et inacceptable" : jour 213 de la guerre de Gaza
À Meis el-Jabal, « quatre innocents ont été tués » par une frappe israélienne