Vingt-six prisonnières qui faisaient le signe V de la victoire sont parties en bus de la prison de Tel Mond près de Tel-Aviv, accompagnées par des policiers israéliens.
Les policiers ont interpellé deux manifestants d’extrême droite israéliens, qui protestaient contre la libération des détenues et s’étaient heurtés aux familles attendant la libération de leurs proches.
Ces libérations avaient été retardées in extremis par un recours à la Cour suprême d’Israël de l’«Association des victimes du terrorisme», une organisation d’extrême droite israélienne, qui regroupe des familles de victimes d’attentats.
Mais la Cour a rejeté hier soir un appel de cette association contre la libération de six prisonnières arrêtées depuis deux ans, tout comme elle avait rejeté la veille un premier recours de cette association.
Elle a estimé que la justice n’avait pas à intervenir dans une décision politique qui revenait à l’Etat.
Avec la libération des détenues de Tel Mond, qui forment le principal groupe de prisonnières palestiniennes, 31 prisonnières auront été libérées.
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