«On n’observe aucune participation active de Steffi Graf» à cette fraude fiscale, a estimé le président du tribunal, Joachim Plass, en demandant l’abandon des investigations à l’encontre de la première joueuse mondiale. Celle-ci avait fait valoir qu’elle avait confié ses affaires financières à son père dès le début de sa brillante carrière et n’avait qu’une idée très approximative de leur gestion.
Peter Graf, 58 ans, a été reconnue coupable de six chefs d’accusation d’évasion fiscale, pour un montant total de 12 millions de marks (7,4 millions de dollars), et de tentative de fraude. Joachim Eckardt, ancien conseiller fiscal de la famille, a été condamné pour sa part à deux ans et demi de prison pour complicité.
Mais les deux hommes ont été laissés en liberté en attendant l’éventuel appel a minima du ministère public, qui avait requis jusqu’à six ans de prison contre le père de la championne, qui vient déjà de passer 15 mois en détention préventive.
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