«En tant que libanais d’origine arménienne, je suis inquiet de voir le Liban refuser d’ouvrir une ambassade en Arménie à un moment où ce pays naissant, aux ressources plutôt limitées, a déjà son ambassade à Beyrouth depuis trois ans», a déclaré M. Pakradouni.
Ce retard, M. Pakradouni le fait assumer «aux représentants des communautés arméniennes à la Chambre» et qualifie cet état de fait de «scandaleux».
Dans le texte du communiqué qu’il a fait paraître à l’issue de sa rencontre avec M. Melkonian, M. Pakradouni adresse une question directe à M. Farès Boueiz, ministre des Affaires étrangères, qui a déjà proposé l’ouverture de trois ambassades dont celle de Erévan, sur les raisons de ce retard.
«Je demande au gouvernement libanais, et plus particulièrement à M. Farès Boueiz, ministre des Affaires étrangères, de communiquer à l’opinion publique les raisons qui bloquent la décision d’ouvrir une ambassade du Liban en Arménie, sachant que M. Boueiz a déjà proposé l’ouverture d’ambassades en Arménie, en Ukraine et en Malaisie», a indiqué M. Pakradouni.
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