ALGER, 14 Janvier (AFP). — Neuf corps décapités ont été retrouvés par les forces de sécurité dans la région d’Alger, indique mardi le quotidien El Watan sans préciser la date de cette découverte, l’âge et le sexe des victimes.
Cinq corps ont été retrouvés à Djebel Koukou, sur les hauteurs d’Alger, réputé abriter des refuges d’islamistes armés et où plusieurs opérations des forces de sécurité avaient eu lieu, précise le journal.
Quatre autres corps ont été retrouvés à Oued el-Kerma, près de Baba Ali, à la sortie sud d’Alger, ajoute-t-il.
Dans la nuit de dimanche à lundi, 14 personnes avaient été égorgées, certaines décapitées et mutilées à l’aide de bêches, dans le village de Tabainat, près de Blida (sud), alors que cinq jeunes filles étaient égorgées dans le village voisin de Ouled Chebel.
Selon la presse de mardi, cette tuerie a été perpétrée par un commando de 15 à 20 hommes du Groupe islamique armé (GIA) commandé par un nommé Benfréha, un proche du chef du GIA, Antar Zouabri.
Le quotidien arabophone El Khabar précise, à ce propos, que le groupe avait écrit les initiales GIA avec le sang de leurs victimes sur le mur d’une des trois maisons attaquées.
Des journaux indiquent également que deux femmes ont survécu au carnage, l’une en réussissant à s’enfuir malgré une entaille profonde à la gorge, l’autre en sautant du haut d’un balcon, se cassant les jambes. Elle seraient hors de danger, selon la même source.
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