WASHINGTON, 9 Janvier (AFP). — L’état maladif de Charles Darwin l’a forcé à rester isolé au lieu de continuer à voyager, ce qui lui a permis d’écrire son œuvre, et notamment «De l’origine des espèce par voie de sélection naturelle», déclarent deux médecins américains dans une étude publiée par le Journal of the American Medical Association (JAMA).
Thomas Barloon et Russell Noyes, de l’Université de l’Iowa, estiment dans leur étude réalisée à partir des dossiers personnels ou lettres du biologiste anglais que Darwin avait souffert de «panique» et d’agoraphobie à partir de l’âge de 28 ans et que ses troubles s’étaient poursuivis pendant les 22 ans au cours desquels il avait écrit «De l’origine des espèces» (1859).
«S’il n’avait pas été malade, sa théorie de l’évolution ne serait jamais devenue la passion sans limite qui a produit «De l’origine des espèces», notent les auteurs de l’étude. Ils rappellent qu’il avait lui-même écrit que son état, «s’il avait réduit à néant plusieurs années de sa vie, l’avait sauvé des distractions de la société et de ses divertissements».
La maladie de Darwin (1809-1882), qui se traduisait notamment par des angoisses avec palpitations et vertiges, l’avait obligé à passer d’une vie de naturaliste voyageur et collectionneur à celle de reclus, rappellent les docteurs Barloon et Noyes.
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