«Je pense que maintenant, avec les derniers entretiens que j’aurai avec les organisations syndicales, nous allons passer à la phase de concrétisation», a-t-il dit en marge de la cérémonie de présentation de ses vœux à la presse.
«Ils nous apparaît que le projet que nous présentons est le meilleur dénominateur commun pour que la France garde un réseau ferroviaire qui soit efficace, qui donne satisfaction aux clients et qui soit compétitif au plan international», a ajouté le ministre.
En décembre, le président de la SNCF, Louis Gallois, a souhaité «très vivement» que le projet de loi réformant son entreprise soit examiné dès janvier.
Sur la base des données à fin 1995, le RFN reprendrait 125 milliards de FF de dettes de la SNCF, mais des discussions doivent avoir lieu sur les investissements — de l’ordre de 22 milliards de FF — réalisés en 1996 et qui généreront un endettement supplémentaire lié aux infrastructures de 18 milliards de FF.
Bernard Pons a noté mardi le malaise qui a marqué en 1996 la SNCF à tous les niveaux — cheminots, entreprise, clients, organisations syndicales.
«Ce malaise est signe de défiance (...) Le chemin de fer français a, au contraire, besoin de l’engagement raisonnable, sincère et confiant de tous les responsables (...) qui veulent construire le service public ferroviaire du XXIe siècle et qui savent qu’il ne se construira ni de pourrissement en renoncement, ni a fortiori de conflit en conflit», a dit le ministre.
Les plus commentés
Qui sont les ministres du gouvernement de Nawaf Salam ?
La famille d’un Libanais juif, enlevé en 1984, en appelle à Israël pour connaître son sort
Nawaf Salam fait le pari de la troisième voie