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Actualités - CHRONOLOGIE

Un paradis fiscal à l'économie diversifiée



MONACO, 5 Janvier (AFP). — Le régime fiscal en place dans la principauté a fait en partie la renommée de Monaco, dont les citoyens et les résidents non-Français ne payent pas d’impôts sur le revenu, ni sur la fortune.
Toutefois la principauté bénéficie aussi d’une économie diversifiée.
Seuls les Français dont l’installation en principauté est postérieure à 1957 sont soumis à l’imppôt direct depuis 1963.
Les quelque 30.000 habitants de Monaco ne paient pas non plus de droits de succession, ni d’impôts sur les plus-values.
Depuis 1963, un impôt sur les bénéfices a été créé pour les sociétés réalisant plus de 25% de leur chiffre d’affaires hors de la principauté.
Ces avantages ont attiré sur les bords de la Méditerranée des résidents célèbres qui, comme de nombreuses sociétés, sont venus y chercher la confidentialité et dont la liste est soigneusement tenue secrète.
Ils ont aussi participé au développement de l’activité bancaire, qui emploie 1.500 personnes dans 45 établissements de crédit, dont treize sont monégasques et treize des succursales de banques françaises.
Il n’y a pas que les banquiers qui travaillent près du Rocher. Le prince héréditaire Albert a tenu à préciser récemment que Monaco est aussi «une communauté qui travaille, une principauté qui compte 30.000 habitants, mais aussi 30.000 salariés, dont 22.000 viennent des communes limitrophes et d’Italie».
Datant des années 50, le développement d’une activité industrielle s’est fait en parallèle avec les activités traditionnelles fondées sur le tourisme.
Le bâtiment est l’employeur le plus important avec 200 sociétés, et environ 2.200 salariés. Le secteur pilote est celui des industries chimiques, pharmaceutiques, de parapharmacie et de cosmétologie. Il compte 23 entreprises, occupe 1.000 salariés et constitue 45,4% environ du chiffre d’affaires industriel total.
Enfin, contrairement à une idée répandue, Monaco ne vit pas des jeux, qui ne lui rapportent que 4% de ses revenus.
55% des recettes de l’Etat émanent des taxes prélevées sur le montant des transactions commerciales. Monaco n’a pas de budget, mais un «chiffre d’affaires global», de 40 milliards de francs (7,7 milliards de dollars).
MONACO, 5 Janvier (AFP). — Le régime fiscal en place dans la principauté a fait en partie la renommée de Monaco, dont les citoyens et les résidents non-Français ne payent pas d’impôts sur le revenu, ni sur la fortune.Toutefois la principauté bénéficie aussi d’une économie diversifiée.Seuls les Français dont l’installation en principauté est postérieure à 1957 sont soumis à...