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Sport

Vannes se réjouit du tour joué à l’élite

Deuxième équipe de Ligue 2 à atteindre la finale de la Coupe de la Ligue, Vannes, tombeur de Nice aux penalties mercredi, se félicitait du bon tour joué à l'élite.
Les Bretons, passés professionnels au moment de leur promotion en fin de saison dernière, ont arraché un nul 1-1 au Stade du Ray avant de gagner la loterie des tirs au but, et affronteront Bordeaux au Stade de France le 25 avril.
« Le Stade de France ? C'est historique, on ne pouvait pas l'imaginer quand on a appris le tirage au sort et ce match à Nice », a dit l'entraîneur, Stéphane Le Mignan.
« Ils ont fait un beau match, ont tout donné et ils l'ont mérité. Je crois que ce n'est pas non plus le fait du hasard, mais la récompense d'un travail et d'une implication. »
« On a su se hisser au niveau et je crois que l'on a fait un beau match tactique, on y a mis de l'énergie et du courage car c'était très dur et ça pouvait aussi aller dans l'autre sens aux penalties. »
« Vannes en demi-finale, c'est pas une vanne », assurait une banderole des supporters bretons mercredi.
Le bon mot devrait faire son chemin jusqu'à Saint-Denis.
Dans la soirée de mercredi, le président du Vannes OC, Michel Jeustin, a reçu 164 messages sur son téléphone portable.

Remplir le Stade de France
Un verre de champagne à la main, le négociant en viande qui est président du club depuis neuf mois ne cachait pas sa joie : « Je vous avoue, j'ai du mal à réaliser ce qui arrive, je suis fier de cette équipe et de son coach. »
« Il y a une excellente dynamique de groupe et celui-ci a su rester plus soudé que jamais. C'est exceptionnel ce qui arrive pour un club comme le nôtre tout frais promu en L2, c'est un début d'histoire qui s'écrit. »
« Il ne faut pas oublier qu'il nous faut encore glaner des points en championnat pour assurer notre maintien. »
Dans les vestiaires, les joueurs vannetais pendus aussi aux téléphones portables et sollicités de toutes parts faisaient avec un plaisir évident le « métier » face aux médias agglutinés.
Pour l'ex-Nantais Nicolas Savinaud, qui a déjà connu le parfum de la Coupe (deux finales de Coupe de France, une finale de Coupe de la Ligue), il y avait des airs de déjà-vu.
« Je ne suis plus tout jeune et ça ne m'arrivera plus jamais, alors vous imaginez si je vais goûter ce moment, c'est ce que je voulais vivre avec ce club », a-t-il dit.
« C'est un plaisir d'autant plus grand que je crois qu'on la mérite, cette finale, et que personne n'aurait misé une pièce sur nous. »
« On a souffert, mais on a été solide et marqué quand il fallait, les pénos ça s'est fait au sang-froid. »
« La finale ça sera du bonus, mais on ira au Stade de France pour la gagner, ça va être énorme. »
Le gardien Christophe Revel mesurait pour sa part « le chemin parcouru depuis qu'(il a) signé il y a cinq ans en CFA. »
« Et voilà, le Stade de France est au bout. »
Champion de France CFA en 2004-2005 et de National en 2007-2008, Vannes poursuit une aventure extraordinaire avec un budget d'environ sept millions d'euros et un public fidèle de 3 000 spectateurs.
« Il faut que les Bretons remplissent le Stade de France », demande Revel.
Deuxième équipe de Ligue 2 à atteindre la finale de la Coupe de la Ligue, Vannes, tombeur de Nice aux penalties mercredi, se félicitait du bon tour joué à l'élite.Les Bretons, passés professionnels au moment de leur promotion en fin de saison dernière, ont arraché un nul 1-1 au Stade du Ray avant de gagner la...

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